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Guillaume Perrodeau , modifié à
Chez Anne Roumanoff, l'écrivain détaille le rapport qu'il entretient avec ses lecteurs, depuis ses débuts en 1982.

Prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple, auteur d'une trentaine de romans, de huit scénarios ou encore de six pièces de théâtre, Didier van Cauwelaert publie un nouveau roman, à paraître vendredi : La personne de confiance. Chez Anne Roumanoff mercredi, l'écrivain évoque ses lecteurs, nombreux et fidèles.

 

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"J’ai la chance d’avoir un public fidèle". Un million d'exemplaires d'Un aller simple se sont vendus depuis la parution du livre en 1994. Depuis, les sorties se succèdent et bien souvent, les romans de Didier van Cauwelaert s'écoulent à près de 150.000 exemplaires. Il est un des auteurs français les plus lus. "J’ai la chance d’avoir un public fidèle qui répond présent à chaque rendez-vous et c’est la plus belle récompense, encore plus que les prix", souligne l'écrivain.

"Je ne peux pas créer, écrire et correspondre en même temps". Même s'il a un public fidèle, Didier van Cauwelaert reconnaît qu'il pourrait être encore plus proche de ses lecteurs. "Je n'ai aucun lien de correspondance, ou sur Internet, car je n’ai pas le temps. Je prie mon public de m’en excuser, (...) je ne peux pas créer, écrire et correspondre en même temps", fait savoir l'auteur de La vie interdite.

Les vraies rencontres se jouent finalement lors des salons du livre, ou en librairies, lorsque l'auteur est en dédicace. "Je suis toujours bluffé par la manière dont les gens arrivent, en peu de temps et en public, à me dévoiler des choses intimes", fait d'ailleurs savoir Didier van Cauwelaert. "Comme ils ont partagé du temps avec vous, à travers le livre, ils se sentent intimes et vous racontent des choses", ajoute l'écrivain.