C'est un secteur représentant plus de 700.000 emplois en France, et qui souffre depuis le début de la crise du coronavirus. Mais le monde de la culture pousse enfin un "Ouf" de soulagement, après la volonté affichée de Roselyne Bachelot de rouvrir les salles de spectacles et d'en finir avec la distanciation sociale, imposant qu'un siège sur deux reste vide. Rien n'est encore fait, mais la ministre de la Culture a promis de défendre les revendications de la profession.
"Les gens seront peut-être masqués"
Depuis, c'est l'espoir qui domine chez les principaux concernés. "Les gens seront peut-être masqués, il y aura du gel hydroalcoolique, on fera tout pour rassurer les gens... Mais on ne peut pas continuer à vivre dans cette peur anxiogène, qui est très mauvaise pour le psychisme", estime par exemple Stéphanie Bataille, directrice du théâtre Antoine, à Paris, interrogée par Europe 1.
"Si jamais on nous dit que c'est possible d'un point de vue sanitaire, on ira. avec les pleines jauges", renchérit Yves Bommenel, président du syndicat des musiques actuelles. "On devrait retomber sur une économie qui existe, celle du spectacle assis."
Le public suivra-t-il ?
"Mais par contre, ce n'est pas la majorité des salles et tant que l'on ne peut pas reprendre les concerts debout, on sera dans une économie précaire", prévient-t-il toutefois. Reste aussi une interrogation, alors que plane la menace d'une deuxième vague épidémique : le public suivra-t-il ?