Comte de Bouderbala bientôt réalisateur de son premier film ? "J'y travaille"

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Guillaume Perrodeau , modifié à
Chez Laurence Boccolini, l'humoriste évoque ses envies de cinéma, en tant que réalisateur de son premier long-métrage.

Le Comte de Bouderbala est actuellement sur scène, pour son deuxième spectacle intitulé Le Comte de Bouderbala 2. Huit ans après le succès de son premier one-man-show, l'humoriste s'était lancé dans cette nouvelle aventure en 2017. "On a fait plus d'1,2 million de spectateurs", souligne le comédien. Mais Sami Ameziane, de son vrai nom, n'a pas que les planches en tête. Chez Laurence Boccolini jeudi, il confie ses envies de cinéma.

 

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"Au départ, je ne voulais pas du tout être comique". Le Comte de Bouderbala pourrait bientôt se retrouver derrière la caméra, en tant que réalisateur, pour son premier film. "J'y travaille", confirme-t-il sur Europe 1. "C'est un projet qui me tient à cœur depuis un moment, sur un scénario, un film, que je suis en train d'écrire sur l'histoire rocambolesque qui m'est arrivée", explique-t-il. Cette "histoire rocambolesque", c'est sa vie de basketteur de haut niveau et notamment son passage par les États-Unis. "Au départ, je ne voulais pas du tout être comique", rappelle le comédien.

"Je me suis retrouvé chez les champions en titre". La première fois que le Comte de Bouderbala est monté sur scène, c'était en effet pour raconter ses aventures outre-Atlantique. "J'ai joué au basket-ball, en France, dans toutes les divisions possibles et inimaginables sauf la meilleure, la première", raconte-t-il. Alors pour tenter de faire décoller sa carrière, il avait pris la direction des États-Unis et de l'université du Connecticut, dans le cadre d'un échange universitaire.

"Je me suis retrouvé chez les champions en titre de la NCAA (ligue universitaire de basket-ball)", détaille le Comte de Bouderbala, "six mois avant, je regardais ces mecs à la télé". Là-bas, même s'il joue peu, le comédien va vivre "une année de dingue". "Je joue dans des salles de 80.000 personnes, les déplacements en jet privé, des conditions ultra-professionnelles", se remémore-t-il. Il avait finalement arrêté sa carrière en 2005, sur une victoire dans la Coupe arabe des nations avec l'équipe nationale d'Algérie.