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Marie Gicquel, édité par Loane Nader , modifié à
Ce mardi 7 février, pour la 23e édition du festival Journées Cinématographiques, le réalisateur britannique à la double palme-d'or Ken Loach était l'invité d'honneur des étudiants en cinéma de Saint-Denis. L'occasion de lui remémorer ses premières années de militantisme dans le cinéma, alors que la France se préparait à son troisième jour de grève. 

Ken Loach est l'un des rares réalisateurs au monde à avoir deux palmes d'or. Hier, le cinéaste était à Saint-Denis aux côtés d'étudiants en cinéma pour la 23e édition du festival Journées Cinématographiques. Et en ce mardi de grève en France et au Royaume-Uni, Ken Loach se réjouit. "C'est toujours un moment galvanisant" annonce le réalisateur militant, qui avait notamment filmé les mouvements de mineurs sous Thatcher, en 1984.

"Les gens ont le sentiment que la société s'effondre"

"Les gens ont le sentiment que la société s’effondre, les services publics sont en état de désintégration, comme ceux de la santé par exemple, et oui, ils s’effondrent !" admet le Britannique de 86 ans, qui avait confié il y a quelques années vouloir arrêter sa carrière… Mais l'appel du devoir de l'art s'est vite fait entendre car l'inspiration ne semble pas vouloir quitter Ken Loach, et ce dernier nous met la puce à l'oreille.

"Il y aura bien un nouveau film… Je ne vais pas en dire grand-chose car ça porte malheur, mais cela se déroule dans une région où des mines ont été fermées et où des réfugiés syriens sont accueillis." Le film sortira cette année et pourrait bien être présenté au Festival de Cannes. Ce serait la parfaite occasion pour Ken Loach de devenir l’unique réalisateur aux 3 palmes d’or !