Comment enchaîne-t-on les festivals, avec un spectacle de chant et de danse, sans jamais faiblir ? C'est la question qu'Emilie Mazoyer a posé à Christine and the Queens aux Vieilles Charrues, dimanche. "Ce sont des choses qui s'apprennent, à récupérer quand on peut, dès qu'on peut", a d'abord répondu la chanteuse, expliquant avoir appris à "siester". Avant de confier quelques détails de son quotidien hors norme.
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"C'est un peu une vie d'athlète"
"Je ne peux pas trop me permettre de faire des écarts, c'est un peu une vie d'athlète", explique l'artiste, qui s'étire avant chaque concert, suivant le modèle de ses danseurs. "Au début, je disais que je n'avais pas besoin de ça, et puis je me suis bloquée trois fois le cou en 2015... Maintenant je m'échauffe !"
Une vie de concerts, c'est aussi "des hauts et des bas", poursuit Christine and the Queens. "La scène, c'est ce moment super intense où tu te concentres toi toute entière et tu donnes le meilleur", détaille-t-elle. "Je ne prends pas de drogue, mais je pense que la scène ça ressemble à ça : tu as un rail pendant 2 heures parce que tu reçois beaucoup d'amour et d'énergie, et après tu sors de scène et là ça redescend."
"Dès que je m'arrête, c'est que je peux écrire"
"Quand tu enchaînes les festivals ça va, mais quand tu as deux petits jours entre deux salves de festivals, tu as un 'down' ('bas', ndlr), c'est l'adrénaline qui quitte ton corps", développe encore la chanteuse. "C'est des vies très intenses."
Une intensité qui ne donne pas d'envie de vacances à Christine and the Queens pour autant. "Dès que je m'arrête, c'est que je peux écrire", assure-t-elle. "Officieusement, je suis déjà en train d'écrire des nouvelles chansons ! (...) J'ai un rapport à l'écriture qui est vraiment quotidien. Il s'est passé tellement de choses cette année, j'ai tellement de choses à raconter. (...) Il faut que j'écrive tout de suite pour le dire !"