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«C’est formidable qu’on puisse venir voir ça» : l'ouverture de la bibliothèque secrète de l’Assemblée séduit les visiteurs

Mathis Lang . 1 min

Trésor méconnu du palais Bourbon, la bibliothèque de l’Assemblée nationale rouvre ses portes après un an de restauration et, pour la première fois, les ouvre au grand public. Entre manuscrits historiques, peintures de Delacroix et 700.000 ouvrages, cette "Chapelle Sixtine" du savoir offre une plongée spectaculaire dans le patrimoine républicain.

Après un an de restauration, la somptueuse bibliothèque de l’Assemblée nationale ouvre, pour la première fois, au grand public. L’occasion de découvrir des trésors, comme le manuscrit de La Marseillaise, le Serment du Jeu de Paume ou encore l’Encyclopédie de Diderot. 

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Ce joyau caché au sein du palais Bourbon a connu des restaurations, notamment pour son majestueux plafond, qui lui vaut le surnom de "Chapelle Sixtine de Delacroix", peintre qui en est à l’origine. Et pour marquer le coup, la bibliothèque, réservée habituellement aux députés et aux chercheurs, ouvre ses portes au grand public.

Des visiteurs conquis

Et les visites ont à peine commencé que le regard de Michel, venu avec son petit-fils, se noie dans les sublimes décors fraîchement restaurés. "C'est magnifique ce travail, c'est l'Homme, la main de l'Homme qui a fabriqué ça. C'est formidable qu'on puisse venir voir ça et le fait que ça a était rénové, c'est très beau", raconte ce visiteur, les étoiles pleins les yeux.

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Au plafond de l’édifice inauguré en 1834, des peintures sur 400 m². Aux deux extrémités de l’édifice, des demi-coupoles : la guerre représentée sur l’une, la paix sur l’autre. "Et on a des voûtes avec des thèmes, donc la poésie, la théologie, la science, la philosophie…", énumère Ophélie, guide conférencière à l’Assemblée nationale.

Elle note que les peintures ont été détériorées au fil de 200 ans d'histoire. "Notamment parce qu'à l'époque, on avait le droit de fumer ici", pointe-t-elle du doigt.

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700.000 ouvrages 

Au-delà de ce cadre unique, le nombre d’ouvrages est, lui aussi, saisissant : 700.000 au total sur 18 km de rayonnages, dont un dixième visible sur les étagères. "On a aussi une chambre forte avec des documents très importants, anciens notamment. Donc une Bible, par exemple, du IXe siècle, l'original de la Marseillaise", explique la guide.

Une collection ancienne ainsi, mais loin d’être statique. De nouveaux volumes sont régulièrement acquis, notamment liés aux textes débattus juste à côté, dans l'hémicycle.