«Belphégor», revient hanter le musée du Louvre, dans une série haletante signée HBO
Le fantôme du Louvre revient hanter le musée dans la nouvelle mini-série HBO, "Belphégor". Les quatre épisodes, aux airs de thriller psychologique, sortent ce jeudi 11 décembre, sur les plateformes de streaming Max et Canal+.
Et si le cambriolage du Louvre était signé de la main de Belphégor, le fantôme du musée. Une hypothèse lancée par les internautes, avec humour, au moment du braquage le 19 octobre dernier, qui a relancé le mythe du fantôme. Et hasard de calendrier, ce dernier revient sur nos écrans à compter de ce jeudi 11 décembre.
Un vieux mythe remis au goût du jour
Rendu célèbre dans les années 1960 avec le feuilleton télé diffusé sur la première chaîne de l'ORTF, le mythique personnage est apparu pour la première fois en 1927 dans les colonnes du Petit Parisien.
Retranscrit sous forme de roman policier, l'écrivain Arthur Bernède mettait en scène une série de mystérieux meurtres opérés la nuit dans les couloirs du Louvre, par ledit "fantôme".
Si l'histoire a depuis été adaptée à de maintes reprises, HBO la remet ici au goût du jour. Dans cette mini-série, à la tension palpable, l'histoire prend des airs de thriller psychologique, grâce au personnage principal incarné par Shirine Boutella.
L'héroïne, une restauratrice d'œuvres d'art, se retrouve impliquée malgré elle, dans une série d'étranges disparitions. Mais entre manipulation, hallucinations et perte de repères, la démarcation entre mythe et réalité s'estompe.
À ses côtés, nul autre que Kad Merad pour camper le rôle de son père. Un personnage "peu présent mais très important", comme il l'explique au micro de Culture Médias. S'il est désormais rare pour l'acteur de porter ce genre de personnage, cela n'en est pas moins "intéressant de travailler comme ça. C'est-à-dire de savoir que les petits moments dans lesquels vous apparaissez dans la série, sont des moments très forts, très puissants".
Autant de points qui font dire à Kad Merad que "ça donne encore plus de chair et de force au personnage, et ça, ça force un peu notre métier d'acteur à le pousser encore plus loin".