André Dussollier raconte sa passion pour les manèges à sensation : "C’est presque l’égal d’un plaisir sur scène"

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Aurélie Dupuy , modifié à
Le comédien a un goût prononcé pour les montagnes russes. Un amusement goûté durant l'enfance qu'il reproduit dès qu'il le peut.
INTERVIEW

André Dussollier pourrait être un grand enfant. Au micro de Bernard Poirette, il a confié dimanche sa passion pour les "grands 8", d'abord avec timidité, avant d'étayer ses propos, complètement grisé par les souvenirs de sensations fortes.

"Chatouillis". "Je le cache un peu parce que j’ai un peu honte", présente l'acteur de 72 ans, toujours prompt à un tour de manège. Une attirance qui prend sa source dans son enfance à la campagne. "On avait des plaisirs simples. Le plus grand, c’était de faire des roulades dans les prés. Ce n’était pas grand-chose mais ça me faisait des chatouillis dans le ventre. Donc je n’ai eu de cesse de trouver, de façon enfantine, je le concède, ce plaisir organique, du chatouillis dans le ventre", explique le comédien.

"Quand on va à Disney". Cette sensation lui a à nouveau été procurée par les manèges. "Ça a commencé petitement avec les voltigeurs, comme à la Foire du Trône et ailleurs. Et après, avec les grands 8." André Dussollier tente d'ailleurs de se faire accompagner de ses propres enfants de 25 et 30 ans, ou de leurs amis dans ces virées à sensation. "Ils n’osent pas faire certains trucs", souligne le comédien, qui adore naturellement les parcs d'attraction : "Quand on va à Disney, il y a plus que des grand 8. Il y a Space Montain, Rock’n’roller Coaster, Crush’s Coaster aussi que j’adore, c’est le manège que j’adore le plus, c’est une plate-forme qui tourne. C’est un grand 8 pas fixe, on ne sait pas dans quel virage on va arriver. C’est magnifique, c’est irrésistible", décrit-il, exalté.

Entendu sur europe1 :
Si je pouvais voyager dans le monde entier ! Je vois tout ce qui passe, tout ce qui est signalé, je le note sur un carnet. Quand j’aurai le temps, j’irai

"Le plus loin possible". "Je suis prêt à payer ce qu’il faut pour pouvoir faire ça toute la journée", ajoute-t-il. "Et puis Astérix, et puis d’autres. Si je pouvais voyager dans le monde entier... Je vois tout ce qui passe, tout ce qui est signalé, je le note sur un carnet. Quand j’aurai le temps, j’irai. J’aime bien aller le plus loin possible. La tour infernale qui est à Disney, elle est quand même beaucoup plus contrôlée qu’aux États-Unis. J’aimerais bien aller aux États-Unis pour la faire. Là, ça ne va pas assez loin, on ne chute pas assez fort !"

"Ça fait oublier tout". Et l'acteur de décrire un dernier tour qui l'électrise : "A la foire du Trône, c’est celui où on est collé à la paroi. C’est un manège très ancien. Ça tourne et plus ça tourne, plus la force centrifuge vous plaque contre la paroi et le plancher se dérobe. On n’a plus les pieds sur rien. Ça fait oublier tout, complètement, c’est presque l’égal d’un plaisir sur scène. Ça ne dure pas longtemps. C’est calculé aussi. Il ne faut pas que ça dure plus qu’il ne faut parce qu’il ne faut pas que le cœur se décroche", conclut-il, toujours prêt à remonter dans une nacelle tournoyante malgré les accidents qui ont pu avoir lieu.