André Dussollier dans les studios d'Europe 1
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Guillaume Perrodeau
À l'affiche de la pièce "Novecento", le comédien exprime le plaisir qu'il prend sur les planches, chez Anne Roumanoff.

C'est avec cette pièce qu'André Dussollier a remporté, en 2015, le Molière du meilleur comédien. Dans Novecento, il incarne le personnage du même nom, qui naît sur un paquebot et ne le quitte jamais. "Descendre à terre, ce serait un peu se perdre pour lui", décrit l'acteur qui revient sur ce rôle, mardi chez Anne Roumanoff, alors que des nouvelles représentations ont lieu au théâtre de la Porte Saint-Martin, à Paris.

 

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"Il devient le plus grand pianiste au monde". "Novecento est une pièce que l'on a commencé à jouer en 2014 et on continue", explique André Dussollier, "je ne pensais pas que ça irait aussi loin". Sur scène, le comédien est entouré de quatre musiciens, qui retranscrivent l'ambiance à l'intérieur de ce bateau, lieu de naissance, de vie et de mort du personnage Novecento. "On vit toute une traversée, avec des choses drôles et émouvantes, (...) on suit cet autodidacte qui, en fait, va devenir le plus grand pianiste au monde", indique l'acteur.

"C'est ça qui est excitant : que ce soit le mieux possible". Interrogé sur sa réputation de comédien perfectionniste et très consciencieux, André Dussollier confie : "c'est la moindre des choses". Parfois, ce dernier va même jusqu'à répéter une scène, après qu'elle se soit déroulée. "Cela arrive, mais surtout au cinéma : ça va tellement vite", souligne l'interprète. Sur les planches, justement, l'expérience est tout autre. "Avec le théâtre, on peut se renouveler chaque soir et améliorer encore des choses", met-il en lumière. "C'est ça qui est excitant : que ce soit le mieux possible", conclut André Dussollier.