"Versailles, je connais par cœur"

© MAXPPP
  • Copié
Aurélie Frex , modifié à
Un spectacle écrit par Stéphane Bern sera joué au château de Versailles au mois de septembre.

Louis XIV et Versailles, Stéphane Bern connaît comme sa poche. Il n’est donc pas étonnant que le journaliste et écrivain ait été choisi pour écrire et conter un spectacle, qui sera joué dans l’enceinte du célèbre château. "Versailles, si j’osais, je dirais que je connais par coeur. Mon premier travail, quand j’étais plus jeune, c’était hôte d’accueil à Versaille, a-t-il confié à Europe1.fr.

Les noces royales de Louis XIV, mis en scène par Groupe F, société spécialisée dans la pyrotechnie, raconte le mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d’Autriche, le 9 juin 1660, à Saint-Jean de Luz. Un sujet que le spécialiste des têtes couronnées maîtrise sur le bout des doigts : "C’est toute une histoire qui le mène à ce mariage, pour lequel il va traverser la France. Mais au-delà de ce mariage, dont c’est le 350e anniversaire, le rapport de Louis XIV aux femmes est passionnant. Je ne pourrais pas vous donner le nombre de conquêtes qu’il a eues, entre la Montespan, la Maintenon, louise de la Valière …"

Une collaboration qui s’est décidée très récemment : "C’est Groupe F qui a proposé mon nom. Quand on m’a appelé, j’ai tout de suite été d’accord. Je suis très honoré, d’autant que j’ai toujours adoré aller voir les spectacles des autres à Versailles."

Un spectacle grandiose

Celui qui a déjà écrit beaucoup d’ouvrages, et a même fait du théâtre en 2006 dans Numéro Complémentaire, considère ce spectacle comme un challenge : "Ca me tente, mais ce qui sera compliqué, ce sera d’être didactique".

Un spectacle pyrotechnique qui promet d’être grandiose : "Il y a une grosse mise en scène, il faut que ce soit scintillant, coloré. A l’image de la personnalité d’un grand roi qui aimait les femmes."

Un amour des femmes que Stéphane Bern résume par une citation de Louis XIV : "A la mort de Marie-Thérèse, en 1683, le roi a eu un mot que j’adore, il a dit ‘c'est le premier chagrin qu'elle me cause ‘. Tout est dit dans cette phrase".