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Week-end de départs en vacances : contrôles renforcés de la police aux frontières dans les ports

Stéphane Burgatt - Mis à jour le . 1 min

A Marseille, en ce week-end de départs en vacances, la police aux frontières renforce les contrôles à l'embarquement des bateaux au départ du grand port de la ville. Leur cible : les ferries hors espace Schengen et notamment pour le Maghreb. Il traque particulièrement les faux papiers ou encore les véhicules surchargés.

Le rush de la police aux frontières à l'embarquement des bateaux au départ du grand port de Marseille, pour ce week-end de départ en vacances. Les ferries hors espace Schengen et notamment pour le Maghreb sont ciblés pour des contrôles sur les voitures, la traque des faux papiers ou encore les véhicules surchargés.

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Différentes infractions

On les appelle familièrement les voitures chameaux, surchargées du coffre jusqu'au toit où des cabas sont harnachés. Et pour les véhicules contrôlés, direction la pesée. "Si ça dépasse, ça ne peut pas partir", précise un policier. Dans le flot des berlines et camionnettes, différentes infractions sont relevées. "On s’est rendu compte que le véhicule avait un contrôle technique qui était périmé depuis plus de deux ans. Donc on va l’immobiliser", explique un agent. 

Un œil également pour le commandant Emmanuel Grojean sur les modèles récents comme cette Opel Astra noire avec une plaque provisoire grossière. "Un véhicule qui arrive de Belgique avec une plaque fantaisiste vissée. Il faut vérifier qu’il ne soit pas volé. Ils partent après à l’exportation dans les pays du Maghreb. Une fois qu’ils sont là-bas, on n’a plus moyen de retrouver quoi que ce soit", indique-t-il.

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650.000 passagers par an

Pendant ce temps, un analyste documentaire épluche tous les papiers d'identité avec une loupe. Car les filières de voitures volées restent dans le collimateur, souligne le chef de la police aux frontières sur le port, Alain Sénés.

"Sur les trafics de véhicules, ça tourne souvent entre Gênes, Barcelone et Marseille. Quand l’étau se resserre sur Gênes, les trafiquants se reportent sur Marseille ou Barcelone. Le trafic évolue en fonction des endroits où la surveillance diminue", assure-t-il. Au total, 650.000 passagers empruntent chaque année ces ferries.