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Valentin condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de ses parents

Europe 1 Avec AFP // Crédit photo : Damien MEYER / AFP . 1 min
Valentin condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de ses parents
Nice : deux ans avec sursis pour un guide après une avalanche mortelle © Damien MEYER / AFP

Valentin, le jeune de 17 ans qui était jugé pour l'assassinat de ses parents en 2023, a été condamné ce jeudi à 12 ans de réclusion criminelle. Le parquet avait requis 13 ans de réclusion criminelle, la peine maximale, en tenant compte de l'altération du discernement de l'adolescent au moment des faits.

Valentin, 17 ans, a été condamné jeudi par le tribunal pour enfants de Bourgoin-Jallieu à 12 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de ses parents en 2023, en Isère.

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Cette peine est légèrement en deçà des réquisitions du parquet qui avait demandé 13 ans de réclusion criminelle, soit la peine maximale en tenant compte de l'altération du discernement de l'adolescent au moment des faits. Elle est par ailleurs assortie de sept ans de suivi socio-judiciaire.

L'adolescent a raconté avoir "commis les faits dans une grande souffrance psychique"

Le frère de Valentin, ses deux demi-soeurs, un oncle paternel et sa grand-mère maternelle étaient parties civiles dans ce procès qui s'est déroulé sur trois jours à huis clos.

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Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2023, l'adolescent alors âgé de 15 ans avait tué avec une carabine sa mère et son père, puis mis le feu à la maison familiale, située à Châteauvilain en Isère, avant de prendre la fuite avec une voiture de ses parents. Il avait été interpellé six jours après les faits, à Montpellier, alors qu'il tentait de fuir vers l'Espagne.

Devant le tribunal, l'adolescent a raconté avoir "commis les faits dans une grande souffrance psychique", qu'il "évaluait à 9 sur une échelle de 10", a rapporté à l'AFP Maître Arcadio, avocat de l'oncle de Valentin.

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Les experts ont estimé que Valentin souffrait d'un trouble autistique, associé à une dépression avec des symptômes psychotiques au moment des faits. Tout comme sa mère, l'adolescent aurait eu aussi des problèmes de santé liés à la maladie de Lyme et avait été déscolarisé. "Malgré toute la noirceur de ce dossier, il y avait eu des lueurs d'humanité qui étaient apparues (...) lorsque ce jeune homme dit qu'il aimait profondément son père, et qu'il a des larmes dans les yeux", a aussi indiqué Maître Arcadio.