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Procès Jubillar : Cédric Jubillar réaffirme n’avoir «rien fait» à sa femme Delphine

Stéphane Place (correspondant à Albi) . 1 min
Europe 1

Europe 1 Info

Clélie Mathias

Derniers mots, dernières plaidoiries et une ultime attente : le procès de Cédric Jubillar s’achève ce vendredi 17 octobre après un mois d’audience devant la cour d’assises du Tarn. L’accusé, qui nie avoir tué sa femme Delphine, encourt trente ans de prison.

Après un mois d’audience, le procès de Cédric Jubillar touche à sa fin ce vendredi 17 octobre. A-t-il tué sa femme dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 ? C’est à cette question que doit répondre le jury de la cour d’assises du Tarn. Peu après 9h, les jurés se sont retirés pour délibérer. Ce vendredi matin, Cédric Jubillar a pu s’exprimer une dernière fois, dans une très courte déclaration.

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"Je n’ai absolument rien fait à Delphine." Ce sont les derniers mots prononcés par l’accusé, debout dans le box, avant de regagner la geôle du palais de justice, dans l’attente du verdict.

"Il n’y a pas d’émotion" de la part de Cédric Jubillar selon un des avocats des parties civiles

Le ministère public a requis une peine de trente ans de réclusion criminelle. Les avocats de la défense, Me Emmanuelle Franck et Me Alexandre Martin, ont plaidé l’acquittement.

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"L’accusé, quand il reprend la parole, jamais il ne se lance dans un long discours. Les plaidoiries ont été faites. Je crois qu’il a résumé en un mot le message qu’il voulait faire passer. C’était une évidence. En prononçant aussi le prénom de Delphine et avec, en tout cas c’est mon ressenti, certaines émotions dans la voix", explique Me Alexandre Martin.

Maître Laurent de Caunes, avocat des parties civiles, représente les frères et la sœur de Delphine dans ce procès. "Ce sont des mots désincarnés, comme ceux dont il nous a gratifiés depuis le début de cette audience. Les seuls mots révélateurs qu’il a pu dire, c’est quand il a expliqué qu’il ne savait pas, qu’il n’avait pas réfléchi à ce qui avait pu arriver à Delphine. Il n’y a pas de dérogation à son système, il n’y a pas d’émotion", déplore-t-il.

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Devant le palais de justice d’Albi, sous un soleil d’automne, une file d’anonymes poireautent depuis des heures, dans l’espoir d’assister à l’épilogue de ce procès hors normes.