Nicolas Sarkozy condamné à 5 ans de prison ferme : «Le document de Mediapart est faux», assure Louis de Raguenel
Nicolas Sarkozy, a été condamné, ce jeudi 25 septembre, à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, une peine assortie d'un mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire. Pour Louis de Raguenel, ce qui a été écrit dans le document Mediapart est "faux"
Ce jeudi 25 septembre, l'ancien chef de l'Etat (2007-2012), Nicolas Sarkozy, a été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, une peine assortie d'un mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire. Il est convoqué par le parquet le 13 octobre prochain et ce dernier lui signifiera sa date d'incarcération. Son appel ne suspendra pas cette mesure de sûreté.
L'affaire avait été révélée en 2011 par Médiapart. Louis de Raguenel, journaliste Europe 1, a tenu à revenir sur ces révélations. "Quand on regarde le détail de ce qui a été décidé, tout ce qui a été reproché par le Parquet national financier et par Mediapart concernant Nicolas Sarkozy, à savoir le financement illégal de campagne qui était supposé libyen et la corruption, Nicolas Sarkozy est totalement relaxé. Le document de Mediapart est faux, et tout ce qu’on nous a raconté pendant dix ans est également faux", a déclaré le journaliste Europe 1.
"C'est pour un autre chef d'accusation pour lequel Nicolas Sarkozy et condamné"
"En revanche, c'est pour un autre chef d'accusation pour lequel Nicolas Sarkozy et condamné, c'est pour l'association de malfaiteurs, on reproche à Nicolas Sarkozy d'avoir laissé ses collaborateurs envisager de promettre des contreparties à certaines personnes", a ajouté Louis de Raguenel lors de l'émission Europe 1 Info.
En effet, au cours des trois heures de lecture du jugement de 400 pages, la magistrate a estimé qu'"en tant que ministre, président de l'UMP", Nicolas Sarkozy avait entre 2005 et mai 2007, date de son accession à l'Élysée, "laissé ses proches collaborateurs et soutiens politiques - sur lesquels il avait autorité et agissaient en son nom -" solliciter les autorités libyennes "afin d'obtenir ou tenter d'obtenir des soutiens financiers en Libye en vue d'obtenir un financement de la campagne".