Le suspect principal est connu des services de police pour recel de vol et port d’arme blanche de catégorie D sans motif légitime (illustration). 1:39
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Jean-Baptiste Marty, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Après la mort de Thomas, samedi dernier à Crépol, neuf individus avaient été arrêtés par les gendarmes. Cependant, une consigne a été donnée aux ministres, forces de l'ordre et magistrats : ne pas fuiter les noms des gardés à vue. Ce qui est inédit dans ce type d'affaire. Ce vendredi, Europe 1 en sait un peu plus sur les suspects. 

Les gardes-à-vue se poursuivent après la mort de Thomas, samedi dernier, à Crépol. L’adolescent de 16 ans avait alors reçu plusieurs coups de couteau lors d’une soirée de village. Neuf individus avaient par la suite été arrêtés par les gendarmes. Ce vendredi, on en sait un peu plus sur les suspects.

Des suspects déjà connus des services de police

C’est inédit dans ce type d’affaire. Une consigne a été donnée aux ministres, forces de l’ordre et magistrats de ne pas faire fuiter les noms des gardés à vue, ce qui interroge. Mais selon les premiers éléments, le principal suspect, auteur des coups de couteau mortels sur Thomas, s’appellerait Chadli A, 20 ans. Toujours sur ce suspect, il est domicilié à Romans-sur-Isère et selon son profil Facebook, il étudie au lycée professionnel Auguste-Bouvet. Interrogé par les enquêteurs depuis plusieurs jours, il nie être l’auteur des coups de couteau.

De plus, il est connu des services de police pour recel de vol et port d’arme blanche de catégorie D sans motif légitime. Huit autres suspects sont aussi en garde-à-vue. Trois sont des mineurs de plus de 16 ans. Concernant les autres mis en cause, deux sont âgés de 19 ans et sont nés en France et en Italie. Un autre a 21 ans et est connu pour infraction routière ainsi que pour des faits de violences aggravées. Le dernier suspect, 22 ans, a déjà été jugé pour outrage à agent. À l’issue de leur garde-à-vue, les mis en cause devraient être déférés devant le procureur de la République de Valence.