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Lyon : une enquête ouverte pour violences après l'agression d'un adolescent juif

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Le parquet de Lyon indique mardi qu'une enquête a été ouverte pour violences "en raison de l'appartenance à une religion" après la plainte du père d'un adolescent juif âgé de 14 ans, agressé à la sortie d'une synagogue selon lui. Le garçon a subi une blessure avec une ITT de deux jours, selon des sources concordantes.

Une enquête pour "violences aggravées sur mineur à raison de l'appartenance à une religion" a été ouverte et confiée à la police après l'agression d'un adolescent juif à Lyon, vendredi. Selon la plainte déposée par son père, le garçon âgé de 14 ans a été "insulté, avec des propos antisémites" puis frappé à la sortie d'une synagogue dans le 6e arrondissement de la ville. Il a subi une blessure avec une ITT de deux jours, selon des sources concordantes.

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"Sale youpin, sale race"

Alors qu'il sortait de la synagogue, il est repéré par un homme, caché derrière un buisson. Ce dernier le suit, l'interpelle pour savoir s'il fume avant de très rapidement s'en prendre physiquement et verbalement à l'adolescent, raconte sur Europe 1 le père de la victime.

"L'individu l'insulte, lui dit 'sale youpin, sale race', et lui assène des coups de pied à la hanche en l'attrapant par le bras. Samuel, miraculeusement arrive à lui donner un coup de genou et s'enfuit", explique-t-il. Résultat, un hématome de 8 centimètres à la hanche et deux jours d'ITT. Aujourd'hui, la jeune victime est toujours sous le choc, boite et ne dort plus, précise son père. 

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"Il a eu très peur, il est choqué qu'on puisse attaquer quelqu'un juste parce qu'il est juif, d'être agressé seulement sur le fait de sa religion. Il se dit et on se dit qu'il a eu, dans son malheur, beaucoup de chance quand même, parce qu'il a pu s'échapper", se rassure-t-il. 

"L'antisémitisme est un poison qui n'a pas sa place dans notre République"

Sur X, la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio, a réagi à ces faits. "L'antisémitisme est un poison qui n'a pas sa place dans notre République. Les services de l’État le combattent avec détermination à chaque instant et partout sur notre territoire", a-t-elle souligné, assurant "la communauté juive de son soutien."

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Le nombre d'actes antisémites a baissé en France par rapport à l'an dernier (- 27%), avec 646 cas recensés. Une diminution toutefois en trompe-l'œil puisque l'année 2024 a été marquée par une explosion de ces délits dans un contexte post 7-Octobre.