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La base de l'île Longue survolée par des drones, les fusiliers marins ouvrent le feu

Sandrine Prioul - Mis à jour le
Sur cette île, située au large de Brest, se situe la base militaire qui abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la dissuasion nucléaire française.
Sur cette île, située au large de Brest, se situe la base militaire qui abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la dissuasion nucléaire française. AFP / © FRED TANNEAU / AFP

Ce jeudi, cinq drones ont survolé la base militaire qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de la dissuasion française sur l'île Longue, dans le Finistère. En réponse à ce survol formellement interdit, le bataillon de fusilliers marins a effectué plusieurs tirs anti-drone.

En tout, ce sont cinq drones qui ont été détectés au-dessus de la base militaire située sur l'île Longue, dans le Finistère ce jeudi soir, a déclaré la Gendarmerie, citée par l'Agence France-Presse. Cinq appareils qui ont survolé l'un des sites les plus protégés de l'armée, gendarmes et fusiliers marins.

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Une zone surveillée par plus de 120 gendarmes en coordination avec les fusiliers marins

Car c'est sur cette île, située au large de Brest, que se situe la base militaire qui abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la dissuasion nucléaire française. Vers 19h30, les drones ont survolé cette zone gardée par plus de 120 gendarmes, en coordination avec les fusiliers marins.

Des survols intempestifs qui ne sont plus rares. Il y a deux semaines, la même tentative d'approche avait eu lieu au-dessus de la presqu'île de Crozon. Mais cette fois, les drones auraient survolé de plus près les emprises militaires amenant même les fusiliers marins à ouvrir le feu pour effectuer plusieurs tirs anti-drone. 

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La préfecture maritime reste discrète quant à ces événements de ce jeudi soir, sans cibler notamment l'origine de ces drones. Toutefois, le parquet militaire de Rennes devrait très vite ouvrir une enquête.