Intoxications alimentaires dans l'Aisne : la contamination à la bactérie E.coli confirmée dans plusieurs boucheries halal
26 cas d'intoxication alimentaire sévère ont été recensés dans l'Aisne depuis le début du mois de juin et une enfant de 11 ans est même décédée. Des analyses ont été menées dans plusieurs boucheries halal et les résultats confirment la présence de la bactérie E.coli, c'est ce qu'a annoncé la préfecture de l'Aisne ce vendredi soir.
L'enquête pour découvrir l'origine des intoxications alimentaire sévère se poursuit et prend même un tournant. Ce vendredi soir, la préfecture de l'Aisne a annoncé que les analyses, effectuées dans plusieurs boucheries halal suspectées dans cette affaire, révèlent bien la présence de la bactérie E.coli.
Il s'agit des boucheries La Direction, Family, El Baraka, La Fayette. Le rayon boucherie du supermarché TMS Market est également invité à ne pas rouvrir.
"Dans les premiers résultats des analyses obtenus, des traces de contamination par la bactérie E.coli ont été détectées dans les viandes ou sur les surfaces de certaines boucheries qui ont fait l'objet d'investigation", précise le communiqué de la préfecture.
26 cas de contaminations enregistrés depuis le 12 juin
L'activité des cinq boucheries halal mis en cause dans l'enquête reste toujours suspendue alors que les résultats du rayons boucheries de l'Intermaché de Gauchy se sont révélés négatifs. Ce dernier pourra donc reprendre son activité prochainement.
Depuis le 12 juin dernier, ce sont 26 cas de contaminations qui ont été enregistrés, 25 enfants et une personne âgée. 11 personnes sont toujours hospitalisées, 14 ont déjà pu regagner leur domicile mais ils continuent d'avoir un suivi médical. Une petite fille de 11 ans est décédée des suites de la contamination le 16 juin.
Trois événements sous surveillance
Trois événements récemment organisés font l'objet d'une surveillance accrue. En l'occurrence : le tournoi de foot du Festival des Petits As (21 et 22 juin), la fête du mini-basket de Gauchy (21 juin) et la kermesse de l'école d'Étaves-et-Bocquiaux (20 juin).
Pour rappel, à cause du grand nombre de personnes touchées, c'est le pole de santé publique du parquet de Paris qui s'est saisi de l'enquête pour tenter de trouver l'origine de ces contaminations.
