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INFO EUROPE 1 - Procès de Joël Le Scouarnec : 12 nouvelles victimes potentielles se sont fait connaître

Sandrine Prioul (à Vannes), édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Benoit PEYRUCQ / AFP - Mis à jour le . 1 min

Le procès de Joël Le Scouarnec, ex-chirurgien accusé de viols et d'agressions sexuelles sur 299 personnes pendant 30 ans, se poursuit à Vannes depuis dix jours. Et d'autres victimes potentielles se sont fait connaître. Selon les informations d'Europe 1, 12 personnes se sont manifestées en parallèle du procès.

Cela fait dix jours que le récit de l'horreur se déroule au procès de Joël Le Scouarnec à Vannes. L'ex-chirurgien pédophile répond des faits de viols et d'agressions sexuelles sur 299 personnes pendant 30 ans, des victimes âgées de 11 ans en moyenne lorsqu'elles ont été abusées. Selon les informations d'Europe 1, 12 nouvelles personnes se sont manifestées. Il s'agit d'anciens patients de l'ex-chirurgien, chamboulés par le procès, au point de réveiller des souvenirs d'abus sexuels lorsqu'ils étaient hospitalisés.

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Une "forte médiatisation" du procès qui "conduit des personnes à s'interroger"

Ce sont des mails, des appels aussi, qui affluent depuis dix jours au service gouvernemental d’aide aux victimes. Garçons, filles, ils avaient entre 11 et 15 ans dans les années 1990. Ils se souviennent auprès des services d’André Rolland à France Victimes 56.

"Ce sont des personnes qui ont certainement été très éprouvées par ces opérations il y a 10, 15 ou 20 ans, qui sentent en elles se réveiller le mal-être, le malaise, qui les habite depuis très longtemps", explique-t-il auprès d'Europe 1. Pour le président de l'association, "cette forte médiatisation (du procès) conduit des personnes à s'interroger sur ce qui leur est arrivé lorsqu'elles sont passées entre les mains du docteur Le Scouarnec."

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Le Scouarnec a admis qu'il a pu faire davantage de victimes

France Victimes essaie dorénavant de "s'assurer du sérieux de ces démarches", poursuit André Rolland. "On dirige les victimes potentielles vers les services de police et de gendarmerie pour recueillir leur plainte."

Il y a déjà 12 victimes potentielles qui sont crédibles. Il peut s'agir d’anciens patients qui peut-être n’ont pas pu être identifiés dans les carnets intimes de Joël Le Scouarnec, ou faisaient partie d’autres carnets détruits. Auditionné, l'ex-chirurgien admet qu’il a pu faire plus de victimes que les 299 aujourd’hui concernées par ce qui a déjà été baptisé le procès de siècle.