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INFO EUROPE 1 – L’Algérie refuse l’expulsion d’un nouveau clandestin sous OQTF poursuivi pour violences intrafamiliales

Jean-Baptiste Marty - Mis à jour le . 1 min
Algérie (Illustration)
Algérie (Illustration) © FAROUK BATICHE / AFP

Nouveau revers pour les autorités françaises. Selon les informations d’Europe 1, après l’expulsion ratée de Doualemn, l’Algérie a refusé un second ressortissant. L’homme, sous le coup d’une OQTF et interpellé fin janvier à Nice pour violences intrafamiliales, n’a pas été accepté par les policiers à Alger. Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti dénonce « un nouveau scandale et une nouvelle humiliation de l’État-voyou algérien ».

Le bras de fer continue entre la France et l’Algérie. Selon les informations d’Europe 1, Alger a refusé l’expulsion d’un nouveau ressortissant en provenance de France. Placé en centre de rétention administrative à Nice depuis le 1er février dernier, l’homme, interpellé pour violences intrafamiliales et sous le coup d’une OQTF, n’a pas été accepté par les autorités algériennes.

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De nombreux antécédents judiciaires

Arrivées à l’aéroport d’Alger, les forces de l’ordre ont refusé de reprendre leur ressortissant justifiant que "seules les personnes sous dotation de protection d’urgence ou disposant d’un laisser-passer consulaire avec passeport" pouvaient être reprises. Les policiers français ont notamment été accueillis de façon méprisante, selon une source proche du dossier qui relate avoir entendu : "Allez c’est bon, cassez-vous". Le mis en cause, aux nombreux antécédents judiciaires, a par conséquent dû être renvoyé vers la France où il a été placé dans le CRA du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, dimanche soir.

Après l’échec de l’expulsion de l’influenceur Doualemn en janvier dernier, il s’agit là d’un nouveau revers pour le ministère de l’Intérieur. "C’est un nouveau scandale et une nouvelle humiliation de l’État-voyou algérien. Quotidiennement, l’Algérie se moque de la France, méprise les Français et bafoue nos institutions. Quand est-ce que le gouvernement se décidera enfin à prendre les mesures qui s’imposent ? La fin des visas, les sanctions économiques, l’abrogation des accords de 1968 ? Sur cette affaire algérienne, la passivité du gouvernement vire à la complicité !", a réagi le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti à Europe 1.