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Incarcération de Nicolas Sarkozy : trois détenus de la Santé en garde à vue après des menaces proférées à l'encontre de l'ancien chef de l'État dans l'enceinte de la prison

William Molinié (Service Police-Justice) . 1 min
Incarcération de Nicolas Sarkozy : des menaces proférées à l'encontre de l'ancien chef de l'État à la prison de la Santé
Incarcération de Nicolas Sarkozy : des menaces proférées à l'encontre de l'ancien chef de l'État à la prison de la Santé BERTRAND GUAY / AFP / © BERTRAND GUAY / AFP

Placé en détention à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy bénéficie d’une protection constante : deux officiers de sécurité sont en permanence à ses côtés. Des détenus ont déjà proféré des menaces à son encontre.

Certains s’étonnent que l'ancien chef de l'État, Nicolas Sarkozy, bénéficie d’une sécurisation renforcée en détention. En effet, deux officiers de sécurité sont en permanence dans une cellule à ses côtés. Une décision prise par le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez. Un dispositif jugé nécessaire, car dès la première nuit en détention de l'ancien président, les autres détenus de la prison de la Santé ont proféré des menaces à son encontre. Des vidéos ont même été filmées. 

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Trois détenus ont depuis été placés en garde à vue. Trois hommes qui occupaient la même cellule à la prison de la Santé, soupçonnés d’être les auteurs d’une des vidéos diffusées dans la nuit de mardi à mercredi sur les réseaux sociaux. La justice a pris cette affaire très au sérieux.C’est le directeur de la prison qui a alerté le parquet de Paris de la diffusion de cette vidéo. Une enquête pour menaces de mort a été ouverte et confiée au 3e district de police judiciaire.

Une fouille a eu lieu dans la cellule

L’administration pénitentiaire n’a pas eu de mal à localiser l’endroit d’où la scène avait été filmée. Ce mercredi matin, une fouille a eu lieu dans cette cellule. Selon les informations d’Europe 1, deux téléphones portables y ont été retrouvés. Les trois détenus ont donc été placés en garde à vue. Outre la procédure judiciaire enclenchée, une procédure disciplinaire est également en cours. Il est formellement interdit de faire entrer des téléphones portables en détention. Selon une source proche du dossier, ces trois détenus pourraient être rapidement transférés vers d’autres établissements pénitentiaires.