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«Il y a un sentiment d'impunité chez les Algériens en situation irrégulière», selon la préfète Fabienne Buccio

Laura Lego . 1 min

Les relations entre la France et l'Algérie sont toujours au plus bas. Et alors que le pays dirigé par Abdelmadjid Tebboune gèle les laissez-passer consulaires pour permettre à l'hexagone d'expulser les Algériens en situation irrégulière présents sur son territoire, ces derniers "ont un sentiment d'impunité", selon la préfète Fabienne Buccio.

La préfète du Rhône et de la région Rhône-Alpes, Fabienne Buccio, a dressé un tableau consternant ce jeudi matin sur Europe 1. Selon elle, les ressortissants algériens en situation irrégulière sont les premiers auteurs d'infractions. Un bilan dressé à un moment où les vols avec violence sont particulièrement nombreux à Lyon et dans sa métropole. 

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Gel des laissez-passer consulaires

"Parmi les personnes que nous arrêtons, 60% sont des étrangers en situation irrégulière. Et dans 60%, 50% des cas, ce sont des Algériens en situation irrégulière", expliquait ce jeudi matin Fabienne Buccio au micro de Thomas Schnell sur Europe 1. Ainsi, plus de la moitié des auteurs des vols avec violence sont des étrangers en situation irrégulière.

Si la préfète assure qu'en cas de condamnation, les ressortissants algériens sont placés en détention, elle explique qu'ils restent libres sur le territoire français, une fois leur peine purgée. Bien que Fabienne Buccio tente par tous les moyens de les expulser du territoire français, ses tentatives restent vaines.

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Elle dénonce alors "un sentiment d'impunité" ressenti par les Algériens en situation irrégulière. "Chaque fois qu'on le peut, je les mets en Centre de rétention administrative (CRA). Mais comme vous le savez, au bout de 90 jours, je dois les remettre en liberté puisque la loi est ainsi faite", ajoute-t-elle sur Europe 1. Avant de conclure en affirmant que "depuis un an, je n'ai obtenu aucun laissez-passer consulaire de la part du consul d'Algérie".

Or, la conséquence première de ce gel des laissez-passer consulaires par le pays outre-Méditerranée, est l'encombrement des centres de rétention administratifs avec des détenus algériens en attente de leur expulsion.