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Guet-apens, cocktails Molotov... 10 policiers blessés lors d'une nuit de violences à Limoges

Antoine Bienvault . 1 min

Depuis une semaine, le quartier du Val de l’Aurence, à Limoges, est en proie à des violences nocturnes répétées. Des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre ont fait au moins dix blessés parmi les policiers. Une compagnie de CRS est attendue en renfort, alors que la situation reste explosive.

Le quartier de Val de l'Aurence est de nouveau le théâtre de violents affrontements à Limoges, en Haute-Vienne. Encore dans la nuit de vendredi à samedi, des affrontements ont eu lieu entre des jeunes du quartier et les forces de l'ordre. Le maire de la ville, Émile Roger Lombertie, parle de "guérillas urbaines". Depuis le début de la semaine, la tension ne redescend pas dans ce quartier limougeaud.

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Une confrontation de plusieurs heures

Ces éclats de violence, qui se sont manifestés la nuit dernière, se sont déroulés avec un nouveau guet-apens tendu aux forces de l'ordre par certains jeunes du quartier. Pendant plusieurs heures, les policiers ont été confrontés à à des individus armés de pierres et de cocktails Molotov.

"C'est toujours un peu la même chose. c'est-à-dire qu'il y a des guet-apens pour attirer mes collègues. Donc vendredi soir, c'était par rapport à un feu de poubelle. Et donc, il y a à peu près une centaine d'individus qui les attendaient avec des barres de fer, des mortiers, des cocktails Molotov", détaille Stéphane Rigaud, secrétaire régional dans le Limousin du syndicat Unité Police.

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"On voudrait des solutions pérenne", insiste un membre du syndicat Unité Police

En plus des affrontements avec les policiers, les fauteurs de troubles s'en sont également pris à des automobilistes d'une route nationale adjacente. Effaré par les scènes de la nuit dernière, le maire de Limoges a obtenu l'envoi d'une compagnie de CRS qui devrait arriver ce samedi soir dans le quartier.

Des renforts bienvenus, mais insuffisants selon Stéphane Rigaud. "On voudrait des solutions pérennes, et pour les solutions pérennes, il n'y a qu'une chose, c'est l'augmentation des effectifs. Ce que nous demandons depuis quelques mois mais le dialogue est difficile, puisque le moment où on les rencontre, c'est simplement pour des guet-apens. Donc c'est vraiment très compliqué pour nous", explique le secrétaire régional.

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Un dialogue rompu et des affrontements violents qui, la nuit dernière, ont fait au moins dix blessés dans les rangs des forces de l'ordre.