Fête de la musique : qui sont les auteurs des nombreuses attaques à la piqûre recensées ?

La Fête de la musique a été marquée par de nombreux débordements ce week-end : plus de 1.500 blessés, et 371 interpellations au total dont 89 à Paris. Une soirée également marquée par de nombreuses attaques à la seringue. Selon le ministère de l’Intérieur, 145 victimes ont été piquées samedi soir.
La Fête de la musique a été fortement perturbée ce week-end par une série de débordements à travers la France. Le ministère de l’Intérieur fait état de plus de 500 blessés et 371 interpellations, dont 89 rien qu’à Paris.
Parmi les faits marquants de la soirée, de nombreuses attaques à la seringue ont été signalées. Au total, 145 personnes ont été victimes de piqûres suspectes samedi soir, un phénomène observé dans plusieurs villes du pays. Douze individus ont été interpellés.
Des agresseurs isolés et jeunes
Les suspects identifiés sont tous des hommes âgés de 19 à 44 ans. Selon les premiers éléments de l’enquête, ils auraient agi seuls, de manière isolée. Ces actes pourraient faire suite à des appels diffusés sur les réseaux sociaux, incitant à piquer les fêtards.
À Paris, Rouen ou encore Angoulême, de nombreuses victimes ont porté plainte. À Angoulême, elles sont une cinquantaine. Parmi les suspects, deux seraient en situation irrégulière, tandis qu’un autre est interne en médecine.
Des victimes très jeunes, principalement des filles
Les victimes sont majoritairement mineures, et principalement des jeunes filles. Les effets sont souvent immédiats : maux de tête, malaises, voire pertes de connaissance. Certaines restent hospitalisées à ce jour, dans l’attente des résultats des analyses toxicologiques.
Des enquêtes toujours en cours
Les douze personnes interpellées ont toutes été remises en liberté. Aucune comparution immédiate n’a eu lieu, mais des convocations judiciaires sont prévues à l’issue des expertises.
Si les faits sont confirmés, les auteurs encourent jusqu’à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende. Les enquêtes se poursuivent afin d’éclaircir les motivations de ces actes et de déterminer l’éventuelle présence de substances dans les seringues.