Disparition de Delphine Jubillar : le directeur d'enquête assure que les preuves ramènent à Cédric Jubillar

Plus de deux heures d'un exposé détaillé et à son terme, une conclusion : "Tous les éléments recueillis ramènent notre attention à Cédric Jubillar", a déclaré mercredi après-midi devant les assises du Tarn le gendarme qui a dirigé les investigations dans ce dossier. "Nous avons mis tout en œuvre, utilisé tous les moyens mis à notre disposition, recherché toutes les causes possibles ou plausibles", a souligné le major Bernard Lorvellec à la barre.

Ce dernier a dû se défendre face à la défense, qui soupçonne les enquêteurs de s'être trop rapidement focalisés sur Cédric Jubillar. La démonstration de ce gendarme aux 31 ans de service a donc duré plus de deux heures, avec des exemples concrets. "Dès les premiers instants, Cédric Jubillar sait que sa femme ne reviendra pas", a déclaré le major Bernard Lorvellec. Et il ajoute que dès le 16 décembre, donc quelques heures après la disparition de Delphine, Cédric Jubillar se désintéresse des recherches : il aime sa nouvelle notoriété, se définissant lui-même comme un putaclic.

Le major a ensuite rappelé les confessions de Cédric Jubillar

Le gendarme rajoute même que quelques heures après, Cédric Jubillar s'est plaint auprès d'un journaliste. "Pourquoi tout le monde s'intéresse à Delphine et pas à moi ?", aurait-il déclaré. Le major a ensuite rappelé les confessions du suspect à son co-détenu en prison et à son ex-petite amie. Il aurait avoué avoir tué Delphine.

L'après-midi s'est achevée par des questions très offensives de la défense, notamment sur le manque de preuves matérielles du dossier et sur ce témoignage très à charge à l'endroit de leur client.