Banlieue de Grenoble : deux gendarmes blessés par un tir de mortier après être tombés dans un guet-apens
Deux gendarmes ont été blessés vendredi soir à Saint-Egrève près de Grenoble après l'explosion d'un feu d'artifice contre leur voiture. Ils ont été conduits à l'hôpital en urgence et souffrent d'un important traumatisme sonore. Les deux deux forces de l'ordre ont reçu sept jours d'ITT.
Nouvelle agression contre des représentants de l'État. Deux gendarmes de la banlieue de Grenoble ont été visés par un tir de feu d'artifice vendredi soir après des appels de riverains pour nuisances sonores. Ils ont été blessés et conduits à l'hôpital en urgence. Une intervention aux allures de guet-apens.
Une attaque préparée
La brigade de gendarmerie patrouillait à Saint-Égrève dans un quartier sensible de la banlieue de Grenoble. C'est vers 20h30 qu'un individu embusqué s'en prend à leur véhicule, raconte Michel Thooris du syndicat France Police. "Ils ont été visés par un tir de mortier d'artifice. Et des éclats de ce mortier sont entrés dans le véhicule de nos collègues qui ont été blessés à l'intérieur", déplore-t-il. Selon lui, "c'est une attaque qui a été préparée".
"Les collègues n'avaient véritablement aucune chance d'éviter le tir. Ils étaient attendus puisqu'ils se sont fait tirer dessus totalement gratuitement. Ils n'étaient même pas sur une intervention ou sur un contrôle", ajoute-t-il.
Les gendarmes ont été conduits en urgence à l'hôpital. Ils souffrent d'un important traumatisme sonore et ont reçu sept jours d'ITT. Pour leurs collègues, l'objet de l'attaque est évident. "Le message est clair : faire reculer les services de l'État à l'intérieur du quartier pour permettre tout simplement aux narcotrafiquants de se livrer tranquillement à leurs activités criminelles sans être gênés par une présence des forces de l'ordre", assure-t-il. L'auteur des tirs n'a pas encore été identifié. Une enquête a été ouverte.
