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197.000 manifestants, 540 interpellations... Le bilan des manifestations du 10 septembre avec des violences limitées

Jean-Baptiste Marty . 1 min
197.000 manifestants, 540 interpellations... Le bilan des manifestations du 10 septembre avec des violences limitées
197.000 manifestants, 540 interpellations... Le bilan des manifestations du 10 septembre avec des violences limitées AFP / © Guillaume Pinon / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Mercredi 10 septembre, 197.000 manifestants ont défilé dans toute la France, mais 80.000 policiers et gendarmes ont réussi à contenir les violences. À Paris, Lyon, Rennes et ailleurs, des petits groupes ont semé le désordre, provoquant 540 interpellations et 415 gardes à vue.

"Les bloqueurs n'ont pas bloqué la France." Bruno Retailleau s'est félicité mercredi 10 septembre de la mise en échec de celles et ceux qui voulaient bloquer le pays. Les 80.000 policiers et gendarmes mobilisés ont permis de contenir les 197.000 manifestants recensés, mais ils ont surtout dû faire face à des casseurs sans vergogne.

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Au total 540 interpellations qui ont donné lieu à 415 gardes à vue. Les autorités ont eu affaire à des manifestants violents qui ont semé le désordre jusque tard dans la nuit notamment à Lyon et à Rennes. Des petits groupes d'extrême-gauche ont tenté d'incendier des poubelles et de casser des vitrines en fin de soirée. En vain, grâce à la réactivité des policiers.

"Des peines individualisées seront requises", annonce la procureure de Paris

À Paris, une centaine de jeunes encagoulés ont déambulé dans les rues au niveau de la porte des Lilas dans le nord-est. Mais là aussi, les forces de l'ordre les ont finalement dispersés. Des manifestants souvent très jeunes.

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"On me signale la présence de personnes dont les tenues vestimentaires et les équipements pourraient s'apparenter à ce qu'on qualifie habituellement de 'black blocs'. Des peines individualisées seront requises, notamment à éviter tout risque de réitération et toute interdiction de paraître sur la plaque parisienne", explique Laure Beccuau, procureure de Paris.

Ailleurs en France, de nombreux blocages et quelques actes de sabotage ont eu lieu comme à Aiguillon, dans le Lot-et-Garonne. Des câbles électriques ont été incendiés, la ligne TGV Toulouse-Bordeaux a été perturbée. Au total, partout en France, 23 policiers et gendarmes ont été blessés.

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Quelles sont les perspectives du mouvement ?

A priori, le mouvement ne risque pas de se poursuivre cette semaine. L'énorme dispositif avec ses 80.000 policiers et gendarmes mobilisés a été levé. Quelques camions de CRS vont tout de même rester devant certains lycées le 11 septembre pour éviter toute tentative de blocage.

Ce que redoutent désormais les autorités, c'est que la journée du mercredi 10 septembre ait été un tour de chauffe pour les manifestants radicaux. 

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En vue de la journée de mobilisation du 18 septembre 2025, lancée par plusieurs organisations syndicales, des manifestations pourraient voir se joindre les casseurs présents mercredi.