Qui va gagner la Coupe du monde ? L'affiche de la finale se précise…

Stade Loujniki (1280x640) Kirill KUDRYAVTSEV / AFP
Le stade Loujniki, ici lors d'Espagne-Russie, sera le théâtre de la finale, le 15 juillet. Ça aussi, on le sait déjà… © Kirill KUDRYAVTSEV / AFP
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Après les huitièmes qui se sont achevés le 3 juillet, on a déjà une image assez précise de l'affiche de la finale de la compétition le 15 juillet prochain.

Les amateurs de football doivent s'y faire. Il ne reste plus que huit matches à disputer (quatre quarts de finale, deux demies, une petite et une grande finale) dans cette Coupe du monde 2018 et on a une idée déjà une image assez précise de qui en sera le dernier rendez-vous, la finale, au stade Loujniki de Moscou, le 15 juillet prochain…

Pour rappel, voici les affiches des quarts de finale : 

Vendredi 6 juillet à 16 heures : Uruguay-France, à Nijni-Novgorod

Vendredi 6 juillet à 20 heures : Brésil-Belgique, à Kazan

Samedi 7 juillet à 16 heures : Suède-Angleterre, à Samara

Samedi 7 juillet à 20 heures : Russie-Croatie, à Sotchi

Il y aura une équipe "surprise" en finale. Russie, Croatie, Suède ou Angleterre. L'une de ces quatre équipes, situées dans la même partie de tableau (l'autre comprend l'Uruguay, la France, le Brésil et la Belgique) sera présente en finale de la Coupe du monde, dimanche. Et c'est déjà une petite surprise en soi. Cela en serait une énorme si le pays hôte, tombeur de l'Espagne aux tirs au but en huitièmes de finale, était au rendez-vous de "sa" finale, tout comme d'y voir la Suède, seulement 24ème au classement Fifa. La surprise serait moindre, bien sûr, si la Croatie du duo Modric-Rakitic parvenait à aller plus loin que les glorieux anciens de 1998, stoppés en demi-finales par les Bleus, ou si l'Angleterre disputait une nouvelle finale, 52 ans après la première, en 1966. Dans cette partie de tableau, on s'attendait néanmoins à voir apparaître les deux dernières équipes championnes du monde, l'Espagne et l'Allemagne, rapidement éliminées.

Ce sera une finale inédite, sauf si c'est Brésil-Suède. Si, dans la partie de tableau de la France, seule la Belgique n'a jamais disputé de finale de Coupe du monde (les Bleus en ont disputé deux, l'Uruguay deux, le Brésil sept), elles sont deux dans la partie opposée à ne jamais avoir connu cette ivresse : la Russie et la Croatie. La Suède et l'Angleterre n'en ont disputé qu'une chacune. De fait, et comme l'Angleterre avait battu la RFA (ex-Allemagne de l'Ouest) en 1966, on sait déjà que nous aurons une affiche inédite en finale de ce Mondial, sauf si la Suède y retrouvait le Brésil, comme en 1958. Cette finale, disputée à Stockholm, avait été remportée par la Seleçao 5-2 et cela avait été le premier des trois titres mondiaux de Pelé. Sûr que Neymar ne serait pas contre que, 60 ans plus tard, l'histoire se répète le 15 juillet prochain.

La victoire n'échappera pas à l'Europe ou à l'Amérique du Sud. Depuis 1930 et en 20 éditions, jamais un pays situé hors d'Europe ou d'Amérique du Sud n'a réussi à s'inviter en finale d'une Coupe du monde. La chose va se répéter cette année car le dernier représentant de l'Amérique centrale, le Mexique, a été sorti par le Brésil (2-0), et l'ultime chance de l'Asie, le Japon, a chuté contre la Belgique (3-2). L'Afrique, qui comptait cinq représentants au début de ce Mondial, n'avait qualifié aucune équipe en huitièmes pour la première fois depuis 1982. L'Europe a placé six de ses quatorze représentants en huitièmes (43%), contre deux sur cinq pour l'Amérique du Sud (40%).

Sur les 20 victoires finales en Coupe du monde, rappelons que l'Europe en compte onze et l'Amérique du Sud neuf. À égalité à la sortie du Mondial 2006, l'Europe a repris les devants sur l'Amérique du Sud avec les victoires de l'Espagne en 2010 et de l'Allemagne en 2014.