Coupe du monde : Hugo Lloris fêté à Nice

Hugo Lloris a été fêté par plusieurs milliers de personnes dans la rue niçoise Saint-François de Paul.
Hugo Lloris a été fêté par plusieurs milliers de personnes dans la rue niçoise Saint-François de Paul. © Valery HACHE / AFP
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avec AFP , modifié à
Encore sur un nuage après la victoire des Bleus en finale, dimanche, le Niçois Hugo Lloris a été célébré par sa ville, mercredi, où il a débuté le football.

"Ca fait vraiment très, très chaud au cœur", a lâché le capitaine des champions du monde, Hugo Lloris, fêté au balcon de la mairie de sa ville natale, Nice, mercredi après-midi. "Je n'ai pas de mots pour vous remercier, c'est tellement fort ce qui se passe", a lancé le gardien des Bleus depuis le balcon du 3e étage à une foule de 5 à 6000 personnes qui s'étaient rassemblées dans la rue Saint-François de Paul, fermée à la circulation pour l'occasion.

"Pas encore réalisé qu'on a gagné la Coupe du monde". Entouré de sa femme Marine, épousée à Nice, et de ses deux filles de 4 et 8 ans, il a reçu des mains du maire (LR) Christian Estrosi le trophée de la ville de Nice, un aigle, posé pour la circonstance sur deux étoiles, comme les deux Mondiaux remportés par la France. "Je n'ai pas encore réalisé qu'on a gagné la Coupe du monde", a encore dit Lloris.

Accueilli par la Marseillaise, mais aussi I Will Survive de Gloria Gaynor, l'hymne officieux du titre de 1998, et We Are the Champions de Queen, le gardien a orchestré un gigantesque "claping islandais" avec la foule, où se mêlaient des panneaux "Merci Hugo", "Hugo on t'aime". "J'ai encore du mal à réaliser (le titre, NDLR), a dit Lloris lors du point presse précédent son bain de foule. J'ai retrouvé ma ville natale à laquelle je tiens beaucoup."

Une prime reversée à son premier club. Formé à l'OGC Nice, le gardien de l'équipe de France a annoncé qu'il allait reverser sa prime de champion du monde au FC Cimiez, le club où il a découvert le foot, petit garçon, et qui s'appelait alors le Cedac. Il a également raconté que "beaucoup de choses" étaient passées dans sa tête "au coup de sifflet final de la victoire contre la Croatie (4-2), le travail, les personnes importantes sur mon chemin, je ne pensais pas un jour brandir ce trophée".