Le gouvernement planche sur des solutions pour lutter contre l'absentéisme des terminales. / Crédit photo : Bertrand GUAY / AFP 1:26
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Louise Sallé / Crédit photo : Bertrand GUAY / AFP
Emmanuel Macron a demandé à son gouvernement ce mercredi de travailler à une refonte des vacances mais aussi du temps scolaire sur l'année. Aucun calendrier annoncé pour l'heure mais des pistes, notamment autour de la réforme du bac qui vide les classes de terminale dès le mois d'avril. Des solutions seront présentées d'ici septembre.

Le serpent de mer est donc revenu sur le devant de la scène. Ce mardi, au cours de son déplacement à Marseille, le président Emmanuel Macron a suggéré que les vacances d'été étaient trop longues et qu'il était nécessaire de repenser le temps scolaire sur l'année. Autre sujet d'importance : l'absentéisme des terminales au cours du troisième trimestre. Si aucun calendrier n'est annoncé pour l'heure sur ce sujet, des solutions seront présentées d'ici septembre. Plusieurs options sont sur la table.

Néanmoins, deux scénarios semblent tenir la corde. Le premier consisterait à conditionner les résultats d'admission dans Parcoursup au bulletin du troisième trimestre et à l'assiduité de l'élève, résolvant ainsi la question des classes vides en Terminale.

Toutefois, cette option chamboulerait le calendrier de la plateforme qui doit livrer ses réponses définitives dès le 1ᵉʳ juin. Le second scénario, plus probable, porterait sur un changement des coefficients afin de donner plus de poids aux épreuves de juin, à savoir la philosophie et le grand oral. 

"Tout le monde a besoin de stabilité" 

"C'est une solution qui ne coûte pas beaucoup, qui ne chamboule pas non plus l'organisation du bac parce que tout le monde a besoin de stabilité. Ça fait cinq ans qu'il existe et cinq ans qu'il bouge tous les ans", pointe Jérôme Fournier, du syndicat Unsa, qui a assisté à la réunion du comité de suivi de la réforme du bac ce mardi.

Une troisième piste, consistant à ne dévoiler les notes des épreuves de mars qu'à la fin de l'année, a été écartée par Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation, au motif qu'il est impossible de révéler des notes à Parcoursup sans en avertir l'élève. Revenir au calendrier classique du bac, avec l'ensemble des épreuves en juin, reste une option envisageable, mais représenterait un aveu d'échec cuisant pour le gouvernement.