Une nuit de violences également à Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, où plusieurs magasins ont été pillés. Mais aussi à Strasbourg où la préfecture a interdit, comme dans d'autres villes d'ailleurs, l'organisation d'une manifestation contre les violences policières en soirée.
33 jeunes interpellés
Interdiction formelle de la préfecture de rassemblement et de vente de feux d'artifice. Cela n'a pas empêché les tirs de mortier de résonner dans la nuit du vendredi au samedi. La situation est restée tendue dans les quartiers périphériques de Strasbourg, notamment à la Meinau, à coups de pierres, et surtout à Cronenbourg, où les forces de l'ordre ont de nouveau été prises à partie par les émeutiers.
Dans la nuit, des explosions raisonnaient dans les rues de la capitale alsacienne, tout comme les bruits des sirènes et même des hélicoptères. Ce matin, le calme est revenu. Mais, le bilan, notamment matériel, risque à nouveau d'être lourd.
>> LIRE AUSSI - Mort de Nahel : que risquent les émeutiers quand ils sont interpellés par la police ?
Pour l'instant, pas encore de chiffres sur les voitures incendiées. La préfecture n'a pas encore communiqué de chiffres. Vendredi après-midi, ce sont 33 jeunes qui ont été interpellés après une série de pillages en plein centre-ville de Strasbourg. L'Apple Store a aussi été vandalisé. Le parvis de l'Opéra aussi n'a pas été épargné et plusieurs magasins ont vu leurs vitrines brisées.
En réaction, la préfecture a donc interdit tout rassemblement. À quelques kilomètres, dans les villes de Colmar et Mulhouse ont décrété un couvre-feu, avec une interdiction de sortie pour tous les mineurs entre 21 heures et 5 heures du matin, et ce, jusqu'à la fin du week-end.