NKM accuse une partie de la droite parisienne de "maladie sénile"

Confrontée à deux autres candidats de droite dans la deuxième circonscription de Paris, l'ancienne ministre s'est livrée mercredi, dans un entretien au "Figaro".
Confrontée à deux autres candidats de droite dans la deuxième circonscription de Paris, l'ancienne ministre s'est livrée mercredi, dans un entretien au "Figaro". © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP , modifié à
Confrontée à deux autres candidats de droite dans la deuxième circonscription de Paris, l'ancienne ministre s'est livrée mercredi, dans un entretien au "Figaro". 

Nathalie Kosciusko-Morizet, confrontée à deux autres candidats de droite aux législatives dans sa circonscription, estime que "la division et les dissidences sont la maladie sénile d'une partie des cadres de la droite parisienne", dans un entretien au Figaro publié mercredi.

Une maladie issue "de la division et des dissidences". Candidate dans la deuxième circonscription de Paris, cédée par François Fillon, NKM a vu surgir la candidature de Jean-Pierre Lecoq mais aussi celle d'Henri Guaino, dans une circonscription considérée comme imperdable pour la droite. "La division et les dissidences sont la maladie sénile d'une partie des cadres de la droite parisienne. Elles nous font hélas perdre depuis 15 ans", estime l'ex-candidate à la primaire et à la mairie de Paris.

"Je préfère que Macron réussisse". Outre ses concurrents, NKM devra affronter le 11 juin 22 autres candidats, dont celui de La République en marche!, Gilles Le Gendre. "Emmanuel Macron n'était pas mon candidat mais pour la France je préfère qu'il réussisse", a-t-elle estimé auprès du Figaro. "Il y a au sein de la droite et du centre deux positions: la première est celle d'un 'tout ou rien' qui rêve de revanche. Pour moi l'obstruction systématique nous fait perdre en crédibilité. Je soutiendrai les réformes indispensables d'où qu'elles viennent", a-t-elle assuré. "On peut être de droite et du centre et s'inscrire aussi dans une démarche constructive à l'égard du gouvernement", a-t-elle dit.

"Pas donner de blanc-seing au gouvernement". Interrogé sur le fait de savoir si elle pouvait voter la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe, elle a répondu: "Sur quel programme? Je ne vais pas aujourd'hui donner un blanc-seing au gouvernement. Mais je crois que nous pourrons travailler ensemble sur des mesures précises qui devront être définies", a-t-elle dit. S'agissant d'un portefeuille ministériel la concernant, elle a redit: "Je n'ai rien demandé et on ne m'a rien proposé."  "Il semble que mon nom ait circulé pour le ministère de la Défense. Peut-être est-ce parce que le bruit courait déjà à ce moment-là que ce portefeuille reviendrait à une femme? Certains généraux m'avaient même appelée pour me féliciter !" a-t-elle raconté.

Les candidats à la députation dans la 2e circonscription : 

Alain AVRONSART , Delphine BENIN (577 IDC), Pauline BETTON (PCD), Manon BOUQUIN (FN) , Jan-Edouard BRUNIE (DLF), Edmond COULOT, Fabien COUTURE (PA) , David de PREVAL , Laurent GAMET, Henri GUAINO , Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET (LR) , Fabien LASSALLE, Gilles LE GENDRE (LREM) , Jean-Pierre LECOQ (dissident LR) , Dominique LELYS , Christine LICHTENAUER (LO) , Alain PENSO , Anne-Françoise PRUNIERES (LFI), Annick PUYOOU , Lorraine QUESTIAUX (PC) , Marine ROSSET (PS) , Nicolas ROUSSEAUX , Gilles SEIGNAN (EELV) , Anne ZANGHELLINI (UPR).