Coronavirus : suspendre le Parlement "n'est pas à l'ordre du jour"

Marc Fesneau était l'invité du Grand Rendez-vous, dimanche.
Marc Fesneau était l'invité du Grand Rendez-vous, dimanche. © Europe 1
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Ariel Guez , modifié à
Invité du Grand Rendez-vous, Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, est revenu sur l’épidémie de coronavirus, qui a touché plus de 100.000 personnes dans le monde, dont 943 en France. Il affirme au micro d’Europe 1 que la suspension des travaux du Parlement n'est "pas à l'ordre du jour".
INTERVIEW

Ils sont deux parmi 949 cas, mais ce sont les deux seuls députés à être touchés par le coronavirus en France. L'épidémie, qui sévit à travers le monde et qui a contaminé plus de 100.000 personnes, est désormais bien présente en métropole. Au micro d'Europe 1, Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, est revenu sur la situation particulière de l'Assemblée nationale. L'invité du "Grand Rendez-vous" s'est félicité que le Président Richard Ferrand "ait rapidement pris les choses en main", et que "toutes les mesures nécessaires" aient été prises. 

Marc Fesneau, s'est entretenu par téléphone avec la députée de Haute-Garonne qui a été contaminée samedi et affirmé que sa situation sanitaire était correcte, "comme la plupart des gens atteints", a tenu à souligner le ministre. Alors que la possibilité est évoquée au Royaume-Uni de suspendre les travaux du Parlement en raison de l'épidémie de coronavirus, Marc Fesneau balaie d'un revers de main cette option.

"À chaque fois qu’une décision est prise, elle s'adosse sur une réalité sanitaire et une réalité scientifique. C'est sur cette base-là qu'on travaillera et à l'heure actuelle, ce n'est pas à l'ordre du jour", explique le ministre chargé des relations avec le Parlement. "À chaque fois qu'on prend une décision pour une instance, il faut se demander ce qu'on ferait pour d'autres lieux", poursuit Marc Fesneau.

Il affirme également que si le télétravail est possible pour un certain nombre de fonctionnaires, il est difficilement envisageable pour la représentation nationale. "Le débat politique nécessite une présence physique", explique-t-il. "En théorie je vois, mais en pratique ça me parait un peu délicat, y compris devant les citoyens".