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Baptiste Morin, édité par Gauthier Delomez , modifié à
Ce jeudi 15 décembre marque le lancement d'un bonus réparation par le gouvernement pour permettre aux consommateurs de faire réparer leurs appareils (lave-linge, cafetière…) victimes de l'obsolescence programmée. De quoi s'agit-il concrètement, et cette pratique est-elle légale ? Europe 1 fait le point.

Pour lutter contre l'obsolescence programmée, le gouvernement lance ce jeudi 15 décembre un bonus réparation. Lave-linge, réfrigérateur, cafetière, plaques de cuisson… Si un de ces appareils ménagers tombe en panne et que vous faites appel à un réparateur agréé, vous bénéficierez de 10 à 25 euros. Une somme qui doit permettre aux consommateurs de limiter les dépenses face à l'obsolescence programmée d'un appareil. Europe 1 fait le point sur cette pratique.

D'abord, une obsolescence programmée est une réduction volontaire de la durée de vie d’un produit.

Apple et Epson, deux marques accusées d'opter pour cette pratique

Concrètement, cela peut se traduire par une pièce qui ne fonctionne plus dans votre machine à café et qui est introuvable sur le marché des pièces détachées. Aussi, cela peut être aussi une nouvelle version de logiciel que votre téléphone portable ne peut pas supporter.

Il faut savoir que l’obsolescence programmée est un délit passible de deux ans de prison et de 300.000 euros d’amende. Toutefois, dans la pratique, aucune condamnation n’a jamais été prononcée. L'américain Apple en a été accusé car une nouvelle version de logiciel ralentissait certains vieux modèles d’iPhone. Mais, si une amende de 25 millions d’euros a été versée, c'était pour pratique commerciale trompeuse. 

Le fabricant d’imprimantes japonais Epson en est aussi accusé, mais pour l’heure, l’affaire est toujours en cours d’instruction.