Nintendo va cesser de produire la console Wii U, boudée par les joueurs

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La Wii U, à cause de sa manette à écran tactile, a peiné à attirer des titres attractifs. © YOSHIKAZU TSUNO / AFP
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avec AFP , modifié à
Cette console, avec 12,6 millions d'unités écoulées depuis 2012, n'a jamais vraiment trouvé son public.

Le pionnier japonais des jeux vidéo Nintendo va bientôt cesser de produire la console de salon Wii U, moins de quatre ans après le lancement de ce produit qui n'a jamais trouvé son public, rapporte mercredi le quotidien économique Nikkei.

Peu de titres attractifs. La Wii U, qui a fait ses débuts fin 2012, s'était écoulée à 12,6 millions d'unités fin 2015, loin du succès de son aînée, la Wii, qui a dépassé les 100 millions d'exemplaires vendus. Cette machine a souffert d'un manque de titres attractifs, alors que sa configuration particulière (une manette à écran tactile) a dissuadé de nombreux développeurs de se lancer dans un processus de création compliqué, explique Nikkei. Dans le même temps, la PlayStation 4 de Sony, pourtant commercialisée un an plus tard, a conquis plus de 30 millions d'utilisateurs.

Une nouvelle console bientôt dévoilée ? Généralement, une console cesse d'être fabriquée quelque temps après que la suivante soit arrivée sur le marché. Mais Nintendo a semble-t-il décidé de faire exception face au peu de succès de la Wii U, pour éviter d'accumuler des stocks et afin de se concentrer sur sa nouvelle console au nom provisoire NX, dont on ne sait rien pour l'heure. Les caractéristiques de ce nouveau modèle devraient cependant être données dans l'année, selon des promesses faites par le groupe l'an passé.

Recul du chiffres d'affaires. Nintendo n'a pas confirmé l'information du Nikkei mais pourrait le faire lors de la présentation de ses résultats annuels le 27 avril. Le créateur de Mario, Pikachu et Zelda s'attend à un nouveau recul de son chiffre d'affaires au terme de l'exercice 2015/2016 (clos fin mars), à 500 milliards de yens (4 milliards d'euros). Son bénéfice net devrait par ailleurs plonger de près de 60% sur un an, à 17 milliards de yens (136 millions d'euros).