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Avion à hydrogène : Airbus évoque des progrès «plus lents que prévu»

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Morris MacMatzen / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP . 1 min
Airbus évoque des progrès «plus lents que prévu» pour le développement d'un avion à hydrogène.
Airbus évoque des progrès «plus lents que prévu» pour le développement d'un avion à hydrogène. © Morris MacMatzen / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

Ce vendredi, Airbus a affirmé que les progrès nécessaires au développement de ses avions à hydrogène, baptisés "ZEROe", se révèlent "plus lents que prévu". Mais le géant européen, qui en a fait l'un de ses projets phares, reste motivé quant à l'idée de faire voler un avion "commercialement viable".

Les progrès nécessaires au développement d'un avion à hydrogène se révèlent "plus lents que prévu", a reconnu ce vendredi Airbus, tout en se disant déterminé à proposer un avion "commercialement viable" recourant à cette technologie, l'un de ses projets phares.

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Un pari singulier, peu suivi par d'autres industriels

"Les développements récents montrent que les progrès sur les éléments indispensables à cette transition (...) sont plus lents que prévu", a indiqué Airbus dans une déclaration transmise à l'AFP, après la publication d'un tract de FO affirmant que l'avionneur avait repoussé de cinq à dix ans son objectif d'entrée en service d'un tel appareil, jusqu'alors fixé à 2035.

"Nous sommes déterminés à atteindre notre objectif de mettre sur le marché un avion à hydrogène commercialement viable. Cet engagement s'inscrit dans notre ambition d'être leader de la décarbonation de l'aviation et de soutenir les objectifs de durabilité à long terme de l'industrie aéronautique", a souligné le géant européen.

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En septembre 2020, Airbus avait dévoilé trois concepts d'avions à hydrogène baptisés "ZEROe", un pari singulier jusqu'ici peu suivi par d'autres industriels, qui misent plutôt sur des carburants d'origine non-fossile à substituer au kérosène, ou des moteurs électriques pour des appareils régionaux à l'emport et à l'autonomie limités.

Les moteurs à hydrogène n'émettent pas de pollution puisqu'ils ne produisent que de la vapeur d'eau. Cela suppose en revanche que l'hydrogène soit lui-même "propre", c'est-à-dire produit par électrolyse de l'eau en utilisant une électricité issue de sources renouvelables ou à tout le moins faiblement carbonées.

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C'est dans le stockage et le transport à bord que réside la difficulté de l'hydrogène : il doit être liquéfié à -253°C et stocké dans des réservoirs cryogéniques qui occupent un volume quatre fois plus important que ceux de kérosène. Airbus avait annoncé en 2022 prévoir cette année le vol d'un A380 équipé d'un cinquième réacteur fonctionnant à l'hydrogène afin de tester la combustion du gaz dans le moteur et le circuit de distribution de ce carburant.