Le XV de France affrontera l'Italie pour son entrée dans le Tournoi des six nations 2023 6:01
  • Copié
Jean-Baptiste Sarrazin , modifié à
Comme l'ombre d'un doute. La liste des 42 joueurs appelés à préparer le Tournoi des six nations, dernière marche entre une année 2022 parfaite et la Coupe du monde 2023, devrait voir de nouvelles têtes intégrer le XV de France en raison d'absences comme celle de Jonathan Danty évoquée dans l'émission "Europe 1 Sport".

Le XV de France a connu des jours meilleurs. À quelques semaines du début du Tournoi des six nations, le sélectionneur Fabien Galthié va devoir composer sans certains joueurs cadres des tricolores. Des absences qui posent la question des remplacements. Une problématique évoquée dans l'émission Europe 1 Sport (tous les soirs de 20 heures à 23 heures)

Galthié et son staff vont devoir composer avec de nombreux absents pour le début de la compétition : au centre, Virimi Vakatawa (Racing 92) a dû mettre un terme à sa carrière, Arthur Vincent (Montpellier) et Jonathan Danty (La Rochelle) sont blessés, le pilier Jean-Baptiste Gros (Toulon) a déjà déclaré forfait, tout comme les talonneurs Pierre Bourgarit (La Rochelle) et Peato Mauvaka (Toulouse) ou les deuxièmes lignes Killian Geraci (Lyon) et Florian Verhaeghe (Montpellier)… La liste est donc longue.

Des incertitudes 

Ajoutez des incertitudes autour de l'ailier de Toulon Gabin Villière, qui enchaîne les pépins, de son homologue de Clermont Damian Penaud (ischios), du pilier de La Rochelle Uini Atonio (genou), du troisième ligne de Toulouse François Cros (genou), de l'ouvreur de l'UBB Matthieu Jalibert (ischios), du troisième ligne de La Rochelle Yoann Tanga (muscle pectoral), du demi de mêlée de Lyon Baptiste Couilloud (ischios)... et le Tournoi 2023, avec ses trois déplacements, a déjà des airs de compétition piège.

Bref, pour épauler les cadres Antoine Dupont, Gaël Fickou, Grégory Alldritt, Julien Marchand ou Romain Ntamack, de nouveaux visages pourraient donc faire leur apparition, le centre de Pau Emilien Gailleton (19 ans) en tête. Le demi d'ouverture de La Rochelle Antoine Hastoy (25 ans, 2 sélections), l'ailier de Toulouse Mathis Lebel (23 ans, 5 sélelctions), le troisième ligne de Montpellier Alexandre Bécognée (26 ans, 1 sélection), le pilier de La Rochelle Reda Wardi (27 ans, 2 sélections) ou le 3e ligne de Pau Jordan Joseph (22 ans) auront également une carte à jouer.

"Zéro inquiétude"

"On suit de près Julien Delbouis (Stade français), Léo Barré (Stade français), Louis Bielle-Biarrey (UBB), Romain Buros (UBB), Ethan Dumortier (Lyon). Sur les avants, il n'y a pas trop de nouvelles têtes en vue mais une vraie émulation, notamment en deuxième ligne, avec Paul Willemse (Montpellier) qui revient, Bastien Chalureau (Montpellier) qui a passé un cap, Emmanuel Meafou (Toulouse) qu'on surveille de près, qui n'est pas encore sélectionnable mais cela ne saurait tarder", a d'ailleurs récemment confié Galthié, avant de citer Dimitri Delibes (Toulouse), Pierre-Louis Barassi (Toulouse) ou Tani Vili (UBB).

Le pilier d'Oyonnax Thomas Laclayat (25 ans), meilleur marqueur d'essais de Pro D2, pourrait aussi être convoqué, après avoir été appelé lors de la tournée d'été au Japon puis lors des tests de l'automne. "L'effectif est tellement large que ça ouvre le champ des possibles pour les outsiders", a tenu a rassuré Manon Fossat dans Europe 1 Sport. Un sentiment partagé par Philippe Fleys : "Zéro inquiétude. On a un potentiel qui est exceptionnel. On a un réservoir de jeunes talents que le monde nous envie."

Preuve de l'importance que revêt le Tournoi 2023, les Bleus vont partir en stage à Cap Breton (Landes) dès dimanche et ne repasseront pas par Marcoussis avant de se rendre à Rome. Tenants du titre, les Bleus de Fabien Galthié visent un deuxième Grand Chelem de rang, une première depuis le doublé 1997-1998 des Bleus de Jean-Claude Skrela quelques années avant l'intégration de l'Italie.