Vendée Globe : Jérémie Beyou a franchi la ligne d'arrivée en 13e position

Jérémie Beyou
Jérémie Beyou a réussi à terminer ce tour du monde dans un très bon temps. © Jeremie BEYOU / AFP
  • Copié
avec AFP
Initialement l'un des grands favoris de ce tour du monde en solitaire sans escale, le navigateur français de 44 ans, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro, avait percuté un ofni (objet flottant non identifié) au large des côtes espagnoles trois jours après le départ. 

Jérémie Beyou (Charal) est arrivé samedi matin aux Sables d'Olonne où il a terminé 13e du Vendée Globe après être reparti dans la course autour du monde en solitaire avec neuf jours de retard pour réparer son bateau à la suite d'une succession d'avaries. "Le bateau a franchi la ligne d'arrivée à 9 h 15 min 58 sec entouré de nombreux semi-rigides, soit 89 jours 18h et 55 min de course et 80 jours 16 heures et 05 min depuis son second départ des Sables d'Olonne. L'écart avec le vainqueur Yannick Bestaven est de 9 jours 15h et 11 min", a annoncé l'organisation de la course. 

Le skipper de 44 ans, l'un des favoris de la course, avait dû revenir aux Sables d'Olonne après avoir percuté un ofni (objet flottant non identifié) au large des côtes espagnoles.

"Grosse victoire sur moi-même"

"Je suis super fier de ce que j'ai fait au final, c'est le sport de toute façon, c'est la course, c'est la course à la voile, ça peut arriver, ce qui est sûr c'est que dans le sport il ne faut jamais baisser les bras même si les scénarios ne sont pas ceux qu'on attendait, ce n'est pas le Vendée Globe que j'attendais mais c'est tellement beau d'y être arrivé à la fin que ça valait le coup", a déclaré le skipper qui participait à son 4e Vendée Globe dans la vidéo de son arrivée retransmise en direct.

"J'étais là pour la gagne à en oublier parfois la notion humaine, la notion de plaisir, la notion de partage parce que j'avais le sentiment qu'on ne pouvait pas tout faire en même temps mais là j'ai découvert que c'était possible (…) Aller au bout de cette angoisse de penser que j'allais pas gagner la course, ça me paraissait impossible et puis j'y suis arrivé c'est une grosse victoire sur moi-même", a-t-il ajouté, se disant prêt à "y retourner".