Tour de France : "Je suis fier de ce que j'ai fait", assure Julian Alaphilippe

Julian Alaphilippe (1280x640) Anne-Christine POUJOULAT / AFP
Julian Alaphilippe a "tout donné", samedi, lors de la dernière étape alpestre du Tour. © Anne-Christine POUJOULAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Julian Alaphilippe, qui était encore Maillot jaune vendredi matin, terminera à la 5ème place, dimanche, à Paris. Le coureur de la Deceuninck-Quick Step "pense que c'était difficile de faire mieux".

Julian Alaphilippe avait perdu son Maillot jaune, vendredi, au sommet du col de l'Iseran. Samedi, il a perdu sa place sur le podium dans la montée vers Val Thorens. Le coureur de la Deceuninck-Quick Step, qui a cédé à 13 km de l'arrivée et concédé 3'17" sur Egan Bernal à l'arrivée, terminera finalement 5ème du classement général. Sans regret.

"J'ai tout donné. Je pense que c'était difficile de faire mieux", a admis le leader de l'équipe Deceuninck-Quick Step. "Je m'attendais à exploser à un moment ou un autre. Mais j'ai quand même bien maintenu. Je suis très fier de ce que mon coéquipier Enric Mas a fait pour moi, c'était son boulot et il l'a vraiment bien fait. Sans lui, j'aurais terminé à un petit quart d'heure je pense. C'est mon tempérament. Avec moi, c'est un peu tout ou rien. J'étais deuxième au général avant l'étape ce matin (samedi matin). Si je faisais deuxième, ou cinquantième, c'était la même chose pour moi mais je me suis battu car je ne voulais pas avoir de regrets. Je ne peux qu'être fier de mon Tour. C'est même bien au-delà de ce que j'aurais imaginé."

" Si on m'avait dit avant le départ que je ferais tout cela, je n'y aurais jamais cru "

Alaphilippe, qui ne montera pas sur le podium final du Tour sur les Champs-Élysées (à moins qu'il ne soit élu super combatif de l'épreuve, ce qui ne serait pas une hérésie), a en effet remporté deux étapes sur ce Tour, la 3ème, à Épernay, dans son registre traditionnel de puncheur, et la 13ème, contre-la-montre, un peu à la surprise générale. "Si on m'avait dit avant le départ que je ferais tout cela, je n'y aurais jamais cru", a admis Alaphilippe, aucunement frustré par ces deux derniers jours de course. "Pourquoi je devrais être frustré ? Je suis juste exténué, content, fier de ce que j'ai fait, de ce qu'on a fait avec l'équipe qui n'était pas la mieux armée pour gagner. On a vécu des moments exceptionnels. Dans ma carrière, cela aura changé beaucoup de choses. Ce n'est que du sport, des moments de vie dont on il faut profiter. C'est chouette." Chouette, comme l'incroyable année d'Alaphilippe, auteur d'un Tour exceptionnel et vainqueur au printemps de Milan-San Remo et de la Flèche wallonne