Top 14/Racing 92 : Dan Carter va être blanchi, selon "L'Équipe"

Dan Carter et Joe Rokocoko ont tous deux été contrôlés positifs aux corticoïdes lors de la finale 2016 du Top 14 en juin dernier.
Dan Carter et Joe Rokocoko ont tous deux été contrôlés positifs aux corticoïdes lors de la finale 2016 du Top 14 en juin dernier. © BEN STANSALL / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Selon "L'Équipe", l'ouvreur star du club francilien mais aussi ses deux autres coéquipiers incriminés dans cette affaire ne seront pas inquiétés. 

Dan Carter, l'ouvreur néo-zélandais du Racing 92, "ne sera pas inquiété" dans l'affaire des corticoïdes, et ses deux coéquipiers concernés également par la présence de corticoïdes dans leurs urines le soir de la dernière finale de Top 14 devraient connaître le même sort, selon L'Équipe dans son édition de lundi.

Informé samedi. Carter "a donc été blanchi et a reçu la notification de la décision samedi", affirme le journal sportif sur son site internet dimanche soir. "Ses partenaires Juan Imhoff et Joe Rokocoko devraient vraisemblablement connaître le même sort", ajoute L'Équipe. Les trois joueurs du club francilien s'étaient expliqués mercredi devant la commission de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby (FFR).

Possibilité de faire appel. La commission doit envoyer en début de semaine sa décision motivée par courrier recommandé, une décision susceptible d'appel par les joueurs et l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

Un médicament nécessitant une autorisation. C'est l'AFLD qui avait diligenté le contrôle le 24 juin, lors de la finale du Top 14 délocalisée au Camp Nou à Barcelone et remportée par le Racing 92 face à Toulon (29-21). Dans les urines de trois des principaux joueurs du nouveau champion de France, avaient été retrouvées des traces de corticoïdes. Les corticoïdes, aux vertus multiples (anti-inflammatoires, anti-douleur, anti-allergiques...), sont interdits en compétition sans autorisation d'usage thérapeutique (AUT) lorsqu'ils sont utilisés par voie systémique (orale, intraveineuse, intramusculaire ou rectale), mais autorisés par voie locale (articulaire, tendineuse, épidurale, cutanée et inhalée).

Après la révélation de l'affaire il y a dix jours, le Racing 92 avait assuré qu'il s'agissait "de traitements administrés par voie autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées, plusieurs jours avant la finale du Top 14 et ne nécessitant pas d'AUT".