Top 14 : le Racing 92 s'offre le derby face au Stade français et file en demi-finale

Le Racing 92 affrontera le Stade toulousain en demi-finale du Top 14.
Le Racing 92 affrontera le Stade toulousain en demi-finale du Top 14. © FRANCK FIFE / AFP
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avec AFP
Le Racing 92 va retrouver les demi-finales du Top 14 après sa victoire dans le derby de la capitale, samedi en barrages, face à son voisin du Stade français (33-20). Les ciel et blanc affronteront Toulouse, vendredi à Saint-Sébastien en Espagne, pour une place en finale.

Le Racing 92 va retrouver les demi-finales du Top 14 après sa victoire dans le derby de la capitale, samedi en barrages, face à son voisin du Stade français (33-20), réduit à quatorze au bout de cinq minutes de jeu. Les Ciel et Blanc affronteront Toulouse, vendredi à Saint-Sébastien, pour une place en finale. L'autre demie, également programmée au Pays basque espagnol, opposera le lendemain le double champion d'Europe rochelais au vainqueur du barrage de dimanche entre Lyon et Bordeaux-Bègles.

Absents du dernier carré la saison dernière, les Franciliens vont donc disputer leur septième demi-finale de Top 14 depuis leur remontée dans l'élite en 2009-2010. Pour ça, ils ont pu compter sur un essai de Juan Imhoff (10e), de Wenceslas Lauret (19e) et de Gaël Fickou (79e) ainsi que sur la précision au pied de Finn Russell (16 points, 100% de réussite). Mais aussi, et surtout, sur un surplus d'indiscipline côté parisien (12 pénalités concédées), à commencer par le carton rouge du troisième ligne parisien Marcos Kremer sur un déblayage au niveau de la tête sur l'ouvreur écossais du Racing.

Le Racing invaincu à Jean-Bouin depuis décembre 2017

Cette troisième expulsion de la saison pour l'Argentin, après les cartons rouges reçus contre Pau en championnat (victoire 31-29 en octobre) puis face à l'Ecosse en sélection (défaite 52-29 en novembre), a fait basculer le match du côté des visiteurs qui n'ont désormais plus perdu à Jean-Bouin depuis décembre 2017. Cette série d'invincibilité de l'autre côté du périphérique, désormais portée à sept succès de rang, permet surtout aux hommes de Laurent Travers de rêver d'un septième Bouclier de Brennus, le premier depuis 2016.

Mais, avant de songer au stade de France, il faudra passer par Saint-Sébastien et le Stade toulousain. En demi-finale, les Racingmen devront se montrer plus efficaces et moins indisciplinés (16 pénalités concédées, deux cartons jaunes, un essai de pénalité). Car, malgré un joueur en moins, voire deux après le carton jaune de Baptiste Pesenti (55e), les Parisiens, portés par une mêlée surpuissante, sans doute la meilleure du championnat, ont fait trembler les Ciel et Blanc.

Gaël Fickou, comme un symbole

Poussés à la faute et réduits à quatorze et même à treize après les expulsions temporaires de Camille Chat (38e) et Eddy Ben Arous (40e), les visiteurs ont ainsi joué avec le feu. Mais les essais de Sekou Macalou (33e) puis celui de pénalité dans les arrêts de jeu de la première période (40e+7) n'ont fait que retarder l'échéance. Désorganisés après le carton de Kremer, les Parisiens n'ont tenu le choc qu'à force d'abnégation avant de - logiquement - baisser de pied sous une chaleur accablante pour le dernier match de Gonzalo Quesada sur le banc du Stade français. Et c'est Gaël Fickou, le centre international du Racing 92 qui a porté les couleurs du Stade français pendant trois saison (2018-2021), qui a enfoncé le clou pour de bon. Comme un symbole.