Top 14 : le Racing 92 qualifié pour les barrages aux forceps aux dépens de Toulon

Racing 92 Toulon
Le Racing 92 a réussi à reprendre l'avantage contre le cours du jeu et à se qualifier pour les barrages au détriment de Toulon (21-16). © NICOLAS TUCAT / AFP
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avec AFP
Grâce à cette victoire, les hommes de Laurent Travers terminent la saison régulière à la 6e place avec 70 points, ce qui les envoie en barrages le week-end prochain sur le terrain de Bordeaux-Bègles. Une victoire au détriment de Toulon (21-16), dimanche à l'Arena, lors de la dernière journée du Top 14.

Le Racing 92, virtuellement éliminé de la phase finale jusqu'à la 62e minute, a réussi à reprendre l'avantage contre le cours du jeu et à se qualifier pour les barrages au détriment de Toulon (21-16), dimanche à l'Arena, lors de la dernière journée du Top 14. Grâce à cette victoire, les hommes de Laurent Travers terminent la saison régulière à la 6e place avec 70 points, ce qui les envoie en barrages le week-end prochain sur le terrain de Bordeaux-Bègles. Si le carton jaune infligé à la 60e minute du capitaine varois Charles Ollivon à cause d'une faute sur Teddy Thomas a été le tournant du match, l'entrée du jeune demi de mêlée Nolan Le Garrec à la 47e a également fait beaucoup de bien au club francilien.

Pour le Racing 92, 5e avec 66 points avant le début de la rencontre, l'équation était relativement simple : une victoire ou un match nul et la qualification était en poche, comme tous les ans depuis leur retour dans l'élite. Du côté du club varois, 7e avec 64 points avant son déplacement à Nanterre, la tâche était un peu plus ardue : une victoire et c'était le ticket assuré, mais un match nul l'obligeait à dépendre des résultats de Toulouse (6e, 66 pts) et Lyon (8e, 63 pts). On croyait les Toulonnais démoralisés par la défaite (30-12), nette, en finale du Challenge européen le week-end dernier à Marseille face à Lyon, et plus fatigués que les Racingmen qui, eux, avaient pu se reposer après leur élimination en demi-finale de Coupe d'Europe à Lens face à La Rochelle (20-13).

Fébrilité des Franciliens

Mais c'est bien le RCT qui a été le plus dangereux en début de match, avant que le Racing 92 ne se reprenne grâce à une passe volleyée de toute beauté de Virimi Vakatawa pour Yoan Tanga (5-6, 13e). La dynamique était cependant toulonnaise et, sur un petit coup de pied à lui-même, dans les cinq mètres franciliens, Carbonel trouvait son centre australien Duncan Piaia'aua pour l'essai (5-13, 26e). La première période, émaillée de tension, de quelques mains au collet de part et d'autres, a surtout montré la fébrilité des Franciliens qui ont vendangé de nombreuses occasions, n'ont pas réussi à conclure des interceptions... Bref, ont perdu trop de ballons, comme anesthésiés par l'enjeu.

Au point qu'à la mi-temps (8-13), le RCT, lanterne rouge en février et auteur d'une remontée fantastique en fin de saison (6 victoires de rang en Top 14), était qualifié et le Racing 92 éliminé : inimaginable pour le club des Hauts-de-Seine. Une situation que les coéquipiers de Gaël Fickou ont retourné à leur avantage, profitant de leur supériorité numérique à l'heure de jeu, pour finalement se qualifier.