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Simon Ruben, édité par Antoine Cuny-Le Callet
Bernard Laporte a été réélu samedi à la tête de la Fédération française de rugby à une courte majorité. Entre le coronavirus, la confrontation avec la Ligue nationale de Rugby et les performances du XV de France masculin, sa tâche s'annonce difficile.

Bernard Laporte a été réélu à la tête de la Fédération française de rugby à une courte majorité seulement. Il a obtenu 51,47% des suffrages, soit un écart très mince avec son rival Florian Grill. Après sa victoire, le patron du rugby français n'a pas exulté. Il sait sans doute que le mandat qui l'attend sera compliqué : le XV de France masculin est très attendu, mais il doit aussi gérer une guerre avec la Ligue nationale de rugby (LNR) qui ira jusqu'au tribunal. Enfin, l'épidémie de coronavirus continue de menacer la santé financière du rugby français.

"Est-ce qu'on va jouer devant un public ?"

Pour Bernard Laporte, la grosse interrogation porte sur la billetterie. "On parle de l'automne, où on sait que l'on n'aura pas de billetterie, mais ma question c'est le Tournoi des Six Nations de [février-mars] 2021. Est-ce qu'on va jouer devant un public ou pas ?", lâche-t-il, poursuivant : "On ne pourra pas jouer indéfiniment sans spectateurs, parce que sans spectateurs ça veut dire pas de billetterie, pas de rentrées d'argent pour la Fédération française de rugby."

 

Dans ce contexte, les cinq années de la nouvelle "présidence Laporte" seront décisives pour le rugby français. Le point positif reste l'organisation, à domicile, du Mondial 2023.