Le MHR s'est qualifié ce samedi pour la finale du Top 14 en disposant de Bordeaux (19-10). 0:56
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avec AFP , modifié à
Le Montpellier Hérault Rugby s'est imposé 19-10 face à l'Union Bordeaux-Bègles à Nice ce samedi en demi-finale du Top 14. Les hommes de Philippe Saint-André affronteront Castres vendredi prochain au Stade de France pour un remake de la finale de 2018. Les Héraultais viseront un tout premier titre de champion.

Vainqueur de Bordeaux 19-10 à l'Allianz Riviera de Nice ce samedi, Montpellier s'est qualifié pour la finale du Top 14 vendredi prochain au Stade de France. Comme en 2018, les hommes de Philippe Saint-André affronteront Castres, vainqueur de Toulouse vendredi soir dans l'autre demi-finale. Les Héraultais viseront un tout premier sacre de champion de France vendredi prochain face à des Tarnais déjà titrés à cinq reprises et qui s'étaient imposés il y a quatre ans (29-13).

La finale opposera donc les deux premiers de la saison régulière. Partie sur un très bon rythme, équilibrée et indécise avant d'être bien plus brouillonne, la première période avait déjà été plutôt montpelliéraine et l'avantage du MHR à la pause (13-10) n'était pas volé. Les premiers points du match sont pourtant revenus à l'UBB via une pénalité de Maxime Lucu, mais dès l'engagement suivant, les Héraultais ont marqué un bel essai par l'ailier Vincent Rattez, servi par Paolo Garbisi en bout de ligne (6e, 7-3).

La défense, clé de voûte du succès montpelliérain

Les autres points montpelliérains de la première période ont été marqués sur deux drops, l'un malin et inattendu de Garbisi (13e) et l'autre, juste avant le retour au vestiaire, beaucoup plus lointain et signé Anthony Bouthier (40e). Les joueurs de Philippe Saint-André ont donc fait fructifier leurs phases de domination alors que les Bordelais ont, de leur côté, inscrit un essai heureux, en récupérant un ballon perdu par le talonneur du MHR, Guilhem Guirado, qui venait de tamponner trois adversaires.

La suite a été crispée et étouffante, à l'image de l'atmosphère à Nice où les joueurs ont eu très chaud. Les deux équipes se sont ainsi longtemps livré à une bataille de coups de pied d'occupation et à un festival de chandelles. Mais Montpellier a très bien défendu et n'a jamais été mis hors de position.

Au bout du compte, il est difficile de savoir de quel poids a pesé le coup de colère du coach bordelais Christophe Urios contre ses joueurs avant le barrage gagné face au Racing. Vendredi, il l'a présenté comme une vieille ruse de manager ayant permis de soulever un vent de "rébellion" parmi les siens. "Je pense que ça peut durer trois matchs", avait-il espéré. Finalement le parcours s'arrête dès ce soir pour l'UBB.