Rugby : l'ancien Bleu Imanol Harnordoquy prend sa retraite

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Imanol Harinordoquy a joué sous les couleurs des Bleus lors de la finale de la Coupe du Monde de 2011. © GAIZKA IROZ / AFP
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NM , modifié à
À 36 ans, le troisième-ligne toulousain a annoncé vendredi qu'il prenait sa retraite à l'issue de la saison.

Après 16 années de bons et loyaux services au rugby professionnel, Imanol Harinordoquy a annoncé vendredi dans une interview accordée à L'Équipe qu'il prendrait sa retraite à l'issue de la saison. Il avait, sous les couleurs des Bleus, participé à trois Coupes du Monde, en 2003, 2007 et en 2011 atteignant la finale cette dernière année. 

"Gagner quelque chose". "J'arrête à la fin de la saison", a annoncé le troisième-ligne au quotidien sportif. Mais le joueur qui évolue depuis deux saisons au Stade toulousain n'est pas pour autant pressé de remiser le maillot : "je joue mes derniers matches, en espérant qu'il y en ait un maximum". Le club de la Ville rose, actuellement 3e du Top 14, est d'ores et déjà qualifié pour les phases finales qui débuteront en juin. Imanol Harinordoquy, déjà deux fois champions de France avec Biarritz, a faim d'un 3e bouclier de Brennus : "c'est ce qui m'habite aujourd'hui : la volonté de gagner quelque chose".

"Un capital santé bien entamé". C'est pour des raisons physiques que le joueur d'origine basque a décidé de se retirer. Avec "un capital santé bien entamé", "cette année, je n'ai pas joué les matches dans leur intégralité et je sens que cela devient trop difficile de récupérer". "Mon genou (où il a été gravement blessé il y a deux ans, ndlr) ne me le permet plus. Donc, c'est le bon moment pour arrêter", ajoute celui qui a aussi été sélectionné 82 fois en équipe de France.

Boxe. Si Imanol Harinordoquy ne sait pas de quoi demain sera fait, il sait déjà que la bagarre sur la pelouse va lui manquer. "C'est un nouveau départ. C'est bizarre, mais je sais que prendre des coups va me manquer", reconnaît-il. Mais il semble déjà avoir trouvé un palliatif : la boxe "ou quelque chose comme ça", "pour qu'un mec me tabasse tous les week ends". Et pour vivre encore l'adrénaline des rencontres sportives, "une ou deux palas (pelote basque, ndlr) par semaine, la compétition sera toujours là dans ma vie".