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Axel May, édité par Laura Laplaud
Le Paris Saint-Germain fait son bilan dans l'esport, cinq ans après ses débuts. Encore peu connue du grand public, cette section "jeux vidéo" est un enjeu économique fondamental pour le club parisien qui compte bien en profiter à l'international. Mais attention, qui dit esport, ne dit pas forcément jeux vidéo de football.

C'est l'heure du bilan pour le Paris Saint-Germain Esports. Cinq ans après ses débuts dans ce milieu, cette division "jeux vidéo" est un enjeu économique fondamental pour le club. Le PSG a une équipe FIFA, ce jeu de football très populaire mais le club de la capitale cherche surtout à développer sa marque à l'international, grâce notamment à League of Legends et Dota, des jeux de bataille en ligne. "C'est ce type de jeu sur lequel on est également via nos équipes asiatiques", précise l'ancienne footballeuse Nadia Benmokhtar, responsable de la section esport du Paris Saint-Germain.

"3 à 4 millions de suiveurs à chaque match"

"L'esport, vulgairement, c'est tout ce qui est compétitions de jeux vidéo et à l'intérieur de ce grand chapeau, il y a des jeux très puissants. Pour vous donner quelques exemples, notre équipe de Dota, qui était en finale des derniers Championnats du monde, c'est entre 3 et 4 millions de suiveurs à chaque match. Ça permet d'aller capter de nouvelles audiences, de nouveaux fans", rappelle-t-elle.

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D'abord présent en Europe, le PSG cible désormais le marché asiatique avec en ligne de mire la Chine. "On maintient qu'on est le seul des grands clubs européens à avoir cette vision. Beaucoup d'entre eux sont déjà engagés sur certains jeux, mais n'ont pas cette diversité", souligne Fabien Allègre, le directeur de la marque du Paris Saint-Germain. 

Le Paris Saint-Germain entend donc casser les clichés sur cette discipline en lui apportant plus de reconnaissance à l'international.