Les participants d'une "Color Run"
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G.P. , modifié à
Sur Europe 1, Mathieu Le Maux, chef de la rubrique Sport au magazine GQ, est revenu sur le développement de ces courses à thèmes en France.
INTERVIEW

Se rouler dans la boue, sauter par dessus des barrières de feu, se faire asperger de poudre colorée le tout en courant, c'est possible grâce au "Mud Day" ou encore aux "Color Run". "Un prolongement fun et peut-être plus cool" du running, "mais ça peut être très dur", indique sur Europe 1 Mathieu Le Maux, chef de la rubrique Sport au magazine GQ.

"Le nombre de ces courses grandit en Île-de-France". Venues de l'étranger, les "Mud Day" ou autre "Color Run" se développent de plus en plus en France. La première course se déroule sur un parcours de treize kilomètres où le coureur doit passer une série d'obstacles. Barbelés, barrières de feu, escalade, boue, les défis ne manquent pas. "Ces courses s'inspirent des Boot Camp américains", explique Mathieu Le Maux dans Il n'y en a pas deux comme elle.

La "Color Run" désigne, quant à elle, une course de cinq kilomètres ou les coureurs se font asperger de poudre colorée à des points de passages précis. Preuve de leur succès, "on voit le nombre de ces courses qui grandit dans l'Île-de-France", indique le journaliste, auteur du Dico du running.

"Une population jeune qui vient en bande". Ces courses à sensations s'inscrivent dans un contexte où le running compte de plus en plus d'adeptes. Pour autant, le public n'est pas le même, entre ceux qui pratiquent la simple course à pied et ceux qui vont aux événements à thème. "On se rend compte, grâce au moyenne d'âge des participants à ces événements, que c'est beaucoup plus des jeunes que sur un semi-marathon par exemple", décrypte Mathieu Le Maux. Les motivations ne sont tout simplement pas les mêmes. "On a une population jeune qui vient en bande, opposée à la solitude du coureur", décrit le journaliste. Les "Mud Day" ou "Color Run" sont ainsi "une manière de faire du running, un sport collectif".