Rabiot 1:21
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Thibault Nadal avec AFP , modifié à
Avec une équipe totalement remaniée, 10 changements par rapport à vendredi, l'Équipe de France a ramené un match nul de son match en Croatie. Adrien Rabiot avait pourtant ouvert la marque, mais Andrej Kramarić a permis à la Croatie de ne pas connaitre une deuxième défaite consécutive dans cette Ligue des Nations.

L'équipe de France a manqué d'air contre la Croatie de Luka Modric et son public hostile, lundi dans la chaleur étouffante de Split (1-1), reposant tous ses cadres, mais enchaînant une deuxième rencontre sans victoire en Ligue des nations. Sans Kylian Mbappé, Karim Benzema ni leur capitaine Hugo Lloris, tous assis sur un banc des remplaçants cinq étoiles, les Bleus ont cru réaliser l'opération parfaite après l'ouverture du score d'Adrien Rabiot (52e).

Maignan impérial dans ses cages

Mais un penalty concédé par Jonathan Clauss et converti par Andrej Kramaric (83e) les a renvoyés à leurs incertitudes, trois jours après la défaite face au Danemark (2-1), déjà concédée après des erreurs en fin de match. Et sans les parades magistrales de Mike Maignan (71e, 87e), les hommes de Didier Deschamps seraient repartis des Balkans avec un zéro pointé.

Avec un point en deux rencontres, la France se complique néanmoins très sérieusement la tache en vue d'une qualification pour le "Final 4". Il faudra réagir vendredi en Autriche, avant d'accueillir les Croates le 13 juin pour la manche retour.

Un turnover massif

À Vienne vendredi, l'atmosphère ne sera peut-être pas aussi surchauffée que celle du stade Poljud, antre à ciel ouvert du Hajduk Split, logée entre le massif du Mosor et la mer Adriatique. Ce cadre, inédit pour la France, a donné des idées au sélectionneur Didier Deschamps, désireux de "relever la tête" comme de préserver les organismes mis à rude épreuve par la chaleur et une saison harassante.

Au coup d'envoi, il n'a ainsi envoyé sur la pelouse que deux champions du monde, Benjamin Pavard et Presnel Kimpembe, et un seul rescapé de la défaite face aux Danois, Aurélien Tchouaméni. Mbappé, toujours gêné à un genou, ne s'est même pas échauffé.

Un changement de système

Même l'infatigable Antoine Griezmann a été ménagé au coup d'envoi, une première en 22 matches, avant d'entrer en jeu pour la dernière demi-heure.

Mais après huit matches de suite en 3-5-2, l'ajustement le plus inattendu concernait le schéma tactique, avec le retour du système de la finale du Mondial-2018 : sept joueurs à vocation défensive et une défense à quatre.