Le patron du CIO estime "prématuré" de reporter les JO de Tokyo

Le comité international olympique n'a pas encore décidé si les Jeux olympiques de Tokyo allaient être reportés à cause du coronavirus.
Le comité international olympique n'a pas encore décidé si les Jeux olympiques de Tokyo allaient être reportés à cause du coronavirus. © AFP
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avec AFP
Thomas Bach, le président du Comité international olympique, s'est exprimé vendredi dans le New York Times. Il estime "prématuré" de reporter les Jeux olympiques de Tokyo, prévus cet été. Et ce, en dépit des critiques exprimées par les athlètes inquiets.

Il serait "prématuré" de reporter les Jeux olympiques de Tokyo prévus en juillet-août, malgré la pandémie de coronavirus, a affirmé dans un entretien avec le New York Times le président du Comité international olympique, Thomas Bach. "Pour nous, ce ne serait pas responsable aujourd'hui et ce serait prématuré de partir dans des spéculations et de prendre une décision", a-t-il expliqué. "Nous ne savons pas ce que sera la situation. Bien sûr nous examinons plusieurs scénarios."

 

Les Jeux doivent s'ouvrir en principe le 24 juillet, jusqu'au 9 août. Le CIO a dédié à cette question un groupe de travail. Et pour l'instant, "nous n'avons pas de recommandation" de sa part. "Par conséquent ce ne serait pas responsable, en aucune manière, d'établir une date ou de prendre une décision tout de suite, qui se fonderait sur des spéculations sur les événements futurs", a estimé Thomas Bach.

Des athlètes critiquent le possible maintient des Jeux

Le CIO a été fortement critiqué par de nombreux athlètes hostiles à l'idée de disputer des épreuves cet été, et à l'idée qu'on leur recommande de "s'entraîner du mieux que possible". La championne olympique de saut à la perche Katerina Stefanidi a dénoncé le "danger" de Jeux en pleine pandémie. Mais Thomas Bach a affirmé que la santé de tous passerait "avant tout". "La décision du CIO ne sera déterminée par aucun intérêt financier", a-t-il assuré.

 

La flamme olympique est arrivée vendredi au Japon, où la cérémonie prévue a été réduite à sa plus simple expression en raison de la pandémie.