Jo-Wilfried Tsonga s'inquiète de la potentielle vague de pollution à l'Open d'Asutralie. 0:54
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George Homsi édité par Antoine Cuny-Le Callet
L'Open d'Australie de tennis débute lundi alors que de terribles incendies ont ravagé le pays. L'atmosphère sur les courts risque d'être polluée ce qui inquiète certains joueurs, à commencer par le français Jo-Wilfried Tsonga qui se confie au micro d'Europe 1.
INTERVIEW

L'une des compétitions les plus prestigieuses de l'année en tennis risque d'être corrodée par la pollution de l'air. Cette dernière est causée par les récents incendies qui ont sévi dans la région. Dans ce contexte, il pourrait devenir difficile de jouer ou même d'assister aux matchs. Les organisateurs du tournoi prévoient certes d'interrompre les rencontres en cas de pics de particules toxiques. Mais cette mesure n’est pas de nature à rassurer Jo-Wilfried Tsonga, interrogé par Europe 1. 

"Ce qui est difficile c’est de savoir où est la barre de l’acceptable et de l’inacceptable", affirme le joueur français. "A Pékin, une fois j’ai fait un malaise sur le terrain. Shanghai on sait tous que c’est compliqué. A Paris de temps en temps les indices de l’air ne sont pas au top, et à New York non plus."

"Il y a beaucoup d'enjeux économiques"

Jo-Wilfried Tsonga appelle par ailleurs les organisateurs à préserver la santé des sportifs : "Evidemment c’est le métier, il y a beaucoup d’enjeux économiques. Mais gardons un peu d’humanité et essayons de prendre les bonnes décisions."

Âgé de 34 ans et classé 31ème joueur mondial au classement ATP, Tsonga sera opposé lors du premier tour à un local : l'Australien Alexei Popyrin, de 14 ans son cadet.